Les limites et conséquences du Cogito
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- Capitaine de la truffade, Ali à l'ail, qui fait la pêche à la boutade
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
Sur les vertus d'une bande sonore pour l'écrivain : L'article très intéressant de Lionel Davoust sur l'outil focus@will (je pense que toute musique non intrusive fait le même effet)
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
Ce que tu dis pour la musique Uma me fait penser à ce que m'avait un jour expliqué une gamine de grande section de maternelle.
Elle m'avait dit que sa tête pensait "à trois étages" et je lui ai demandé comment.
Elle m'a expliqué : Il y a un étage qui pense avec des mots, un qui a comme une petite musique et un autre qui écoute tout ce qui se passe autour. Depuis j'ai vérifié, elle avait raison je crois car ça marche aussi pareil pour moi. Je suppose que ce sont différents plans qui peuvent coexister dans le cogito et peut-être se voir développés.
Elle m'avait dit que sa tête pensait "à trois étages" et je lui ai demandé comment.
Elle m'a expliqué : Il y a un étage qui pense avec des mots, un qui a comme une petite musique et un autre qui écoute tout ce qui se passe autour. Depuis j'ai vérifié, elle avait raison je crois car ça marche aussi pareil pour moi. Je suppose que ce sont différents plans qui peuvent coexister dans le cogito et peut-être se voir développés.
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
Trop mignonne, cette anecdote !Dirga a écrit :Ce que tu dis pour la musique Uma me fait penser à ce que m'avait un jour expliqué une gamine de grande section de maternelle.
Elle m'avait dit que sa tête pensait "à trois étages" et je lui ai demandé comment.
Elle m'a expliqué : Il y a un étage qui pense avec des mots, un qui a comme une petite musique et un autre qui écoute tout ce qui se passe autour. Depuis j'ai vérifié, elle avait raison je crois car ça marche aussi pareil pour moi. Je suppose que ce sont différents plans qui peuvent coexister dans le cogito et peut-être se voir développés.
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
Oui, j'étais scotchée. Mais je me demande s'il n'y a pas un quatrième étage : celui qui pilote les actions pendant que celui qui pense avec des mots bavarde à un autre niveau.
Edit : je viens de lire l'article de Lionel Davoust, ça a l'air intéressant. Tu as essayé toi Marie ?
Edit : je viens de lire l'article de Lionel Davoust, ça a l'air intéressant. Tu as essayé toi Marie ?
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
PA pour langage familier :Florie a écrit :Ah, et une autre question sur le sujet, comment traites-tu notre tendance à divaguer/rêvasser avec le cogito?
En réfléchissant à ton histoire de tâches simultanées, ça m'a rappelé qu'on est déjà très mauvais pour faire une seule tâche à 100%! Quand tu lis les trucs autour de la méditation etc., notre esprit part en vagabondage au bout de quelques minutes à peine, il est très difficile voire impossible de rester 100% concentré sur une seule tâche, sensation, etc.
Et d'ailleurs, le fait de fragmenter les inputs (de nos jours, le PC, internet, les notifications, le téléphone, plus les gens qui nous parlent, les pubs dans la rue etc.) nous rend encore moins capables de nous concentrer, notre cerveau papillonne de plus en plus à droite et à gauche.
De quelle manière ce genre de chose est gérée par le cogito? Il se met en veille quand le cerveau rêvasse? Ou bien tu pars du principe que les humains de 2082 sont tellement rompus à l'usage du cogito qu'ils ont finalement un cerveau beaucoup plus focus que le nôtre?
Même si à la réflexion, mes Cogiteurs sont déjà des as du multitasking donc du vagabondage... mais en effet à creuser. Peut être des cogiciels pour les tenir en ligne ? Pour la méditation, c'est un aspect que je compte bientôt développer avec mes Cogiteurs en session de méditation sur le haut de l'Himalaya... depuis leur salon.f.ck.ng LIGHT BULB que tu m'as allumée là Florie !!
Pour le papillonage, c'est je pense la façon de fonctionner des Cogiteurs... rien ne se fera en linéaire, mais est-ce un aspect à creuser ? Par exemple, j'évite soigneusement de mentionner les apps qui peuplent le Cogito à part de façon très imagée comme Shrlck. Je me contente des points pour exprimer les dialogues et chats, en évitant de mentionner Whatsapp, Facebook Messenger, Hangout etc etc... Je me dis que ça n'apporterait rien à l'histoire et sur le papillonage, je pense ici avoir de la difficulté à savoir comment exploiter cette nouvelle façon de penser.
Donc quand le cerveau rêvasse, le Cogito continue de fonctionner mais l'avatar du Cogiteur s'occupe par exemple de répondre aux messages, etc. J'imagine le Cogito comme une réalité alternée - donc réelle. Donc comme la nôtre ne s'arrête pas quand on révasse, celle du Cogito ne s'arrête pas non plus, elle continue de tourner même si on y prête pas attention. Je devrai faire le distingo entre le Cogito-fenêtre que je viens de décrire ( le Cogito est comme une fenêtre à travers laquelle onregarde ) et le Cogito-action où est activement engagé dans une application sous-jacente ( réalité virtuelle, shopping... ) ou là revasser sera un problème. Bon, je , à des points à creuser
Oui il faudra que j'illustre plus avec les cogito-native ( les jeunes de mon monde qui sont nés quand la techno existait ), les cogito-migrants qui se sont greffés plus tard et ceux comme Gédéon que ça emmerde profondément et ne le font qu'à reculon comme ma mère qui luttait avec son téléphone Nokia à clamshell quand j'avais mon smartphone tiens, idée... quid de ceux qui seraient vraiment tombés en enfance dans le Cogito, outrepassant l'interdiction ? Ou alors c'était autorisé dès le plus jeune âge avant qu'on s'aperçoit que c'était trop dangereux ? !Umanimo a écrit : Mais sans doute que les personnes qui ont été plongées là dedans plus jeunes ont plus de facilité.
Mais c'est génial ce truc ! Je suis déjà fan. ( moins mon chat la premiere fois qui a bondi de mes genoux en entendant l'ordinateur pousser un adagio mal calibré au début ) .Mariedelabas a écrit :Sur les vertus d'une bande sonore pour l'écrivain : L'article très intéressant de Lionel Davoust sur l'outil focus@will (je pense que toute musique non intrusive fait le même effet)
dis donc, c'est la journée des commentaires géniaux ici ! Les trois niveaux de conscience réelle plus ceux du Cogito... et l'inconscient et le subconscient en plus... Cogito surconscient ? Re !!Dirga a écrit :Ce que tu dis pour la musique Uma me fait penser à ce que m'avait un jour expliqué une gamine de grande section de maternelle.
Elle m'avait dit que sa tête pensait "à trois étages" et je lui ai demandé comment.
Elle m'a expliqué : Il y a un étage qui pense avec des mots, un qui a comme une petite musique et un autre qui écoute tout ce qui se passe autour. Depuis j'ai vérifié, elle avait raison je crois car ça marche aussi pareil pour moi. Je suppose que ce sont différents plans qui peuvent coexister dans le cogito et peut-être se voir développés.
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Re: Les limites et conséquences du Cogito
Oui, et je me suis abonnée. Je trouve ça très intéressant à divers moments de l'écriture.Dirga a écrit :
Edit : je viens de lire l'article de Lionel Davoust, ça a l'air intéressant. Tu as essayé toi Marie ?
- Quand je suis dans la création pure (conception, réflexion sur le monde imaginaire, voire premier jet) : je choisis des musiques inspirantes (genre BO de film) pour m'aider à donner du rythme à l'histoire (j'applique les conseils de JC Dunyach sur le rythme et bosser en musique
- En revanche, quand (comme je l'ai fait récemment) je suis en réécriture, et que c'est "douloureux" car je dois corriger des trucs et ne pas perdre le fil, là je trouve que cet outil m'a aidée à rester sur ce que j'avais à faire. En plus on peut largement varier les ambiances, le niveau sonore ('faut pas que ce soit trop fort... cette musique de fond mise en sourdine sert à "tranquilliser" le cerveau et n'interfère pas avec le travail), et il y a du choix (bon, au bout de plusieurs séances d'usage, on remarque que les mêmes musiques reviennent mais c'est pas grave, on peut toujours zapper un morceau qu'on ne veut plus entendre)
Il y a une offre gratuite d'essai de 15 jours qui n'engage à rien, (c'est à dire qu'on reçoit des mails pour reproposer l'abonnement mais c'est tout), ça permet de tester le truc.
- et pour faire de la correction ortho/grammaire/répétitions (le truc assez basique, je trouve, qui s'apparente à mon point précédent), c'est pas mal aussi
J'ai même mis ça au boulot quand je bossais sur un tableau excel long à mettre en forme. Comme je suis seule et que j'ai très peu de téléphone ou de visite, je ne dérange personne, et c'est pas mal aussi.