Pas forcément; perso, dans la seule histoire que j'ai écrite au présent, je suis partie du principe que la narratrice racontait son histoire des années plus tard et connaissait donc la fin; ça lui permet d'analyser les choses et de mettre à distance quand ça lui plaît. Mais ça aussi c'est une autre discussion.
Le truc de l'imparfait, c'est qu'à l'école, on parle beaucoup des valeurs de l'imparfait et du passé simple, si bien que ça nous paraît intuitif, alors qu'à la base ça ne l'était pas. (pour avoir vu des copies de 6e, il y en a pour qui ça ne l'est vraiment pas et qui vont utiliser le passé simple à la place de l'imparfait ou inversement). A l'inverse, on travaille moins les valeurs du présent; la seule qui est vraiment connue des élèves c'est le présent de vérité générale. Ca fait qu'une fois adulte, quand on écrit, les valeurs de l'imparfait nous semblent intuitives et pas celles du présent.ilham a écrit : ↑jeu. sept. 26, 2019 1:52 pmEt je trouve les différentes valeurs du présent plus faciles à appréhender que celles de l'imparfait... bien que l'imparfait, j'ai l'impression, ne demande pas trop ce savoir. On peut quasiment l'utiliser de façon intuitive si on lit un minimum, tant il existe de romans au passé simple + imparfait (ou présent + imparfait) alors que les différentes valeurs du présent... ben tu les rencontres pas tant que ça .
Mais du coup je trouve ça "marrant" que pour toi les valeurs du présent soient plus faciles à appréhender.