La mare aux nénuphars

Oui, c'est vrai que cela fait partie des codes de certaines histoires !

J'ai encore commis un article de blog : Pourquoi la publication peut dégoûter de l'écriture ?

Plusieurs auteurs et autrices de ma connaissance ont arrêté d'écrire une fois leur premier roman publié. Du coup, dans cet article j'essaie de comprendre pourquoi et de partager les difficultés qui pourraient me décourager, moi aussi, sans rejeter la faute sur qui que ce soit.

C'est par ici : https://celiaflaux.fr/pourquoi-la-publi ... lecriture/

Cet article m'a passionné. Ce que tu y écris est un peu déprimant mais positif au fond: un auteur averti en vaut deux. Oui, vivre de sa plume est très difficile et rares sont ceux qui y parviennent. Et tu as raison que le moteur doit rester le plaisir d'écrire.

Coucou Elikya,

J'ai bien aimé lire ton article.

Cependant, il y a un petit truc qui me gène, c'est la phrase où tu dis que "Les lecteurs se montrent souvent plus acerbes que les spectateurs."
Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi. Surtout que tu prends des exemples où la plupart du temps les représentations sont gratuites. Mais quand il s'agit de mettre la main au portefeuille, en général on en veut quand même pour notre argent (moi la première). Donc à ce moment là les gens sont bien moins complaisants. Dans les critiques de film, par exemple.
Ce que tu décris dans ton article vaut, amha, pour tous les artistes qui cherchent à vendre leur production (avec les contraintes et spécificités liées à chaque art et marché)

Pour ce qui est des ventes de livres, ton article m'en rappelle un autre de Julien Simon (aka Neil Jomunsi : écrivain et éditeur, il a aussi été libraire), sur feu son blog page42, où il disait que même une fois édité cela ne garantissait pas du tout de vendre son livre et que s'était surtout l'auteur qui faisait la différence (promo, salon, etc.). La conclusion de l'article était, de mémoire, qu'on avait autant de chance de vendre un bouquin en étant édité que si on l'auto-éditait (c'était un article sur l'auto-édition).

Bref, ma conclusion à moi c'est que la publication d'un livre, en édition classique ou en auto-édition, ça a, au final, assez peu à voir avec son écriture, et que de manière générale, les auteurices ne sont pas assez préparé⋅e à vivre cette (més)aventure.

Pi. a écrit : ↑

lun. juil. 04, 2022 8:45 pm

Cet article m'a passionné. Ce que tu y écris est un peu déprimant mais positif au fond: un auteur averti en vaut deux. Oui, vivre de sa plume est très difficile et rares sont ceux qui y parviennent. Et tu as raison que le moteur doit rester le plaisir d'écrire.

pour ton retour. Comme dit le proverbe : "une grenouille avertie en vaut deux !"

Léonore a écrit : ↑

mar. juil. 05, 2022 11:04 am

Coucou Elikya,

J'ai bien aimé lire ton article.

Cependant, il y a un petit truc qui me gène, c'est la phrase où tu dis que "Les lecteurs se montrent souvent plus acerbes que les spectateurs."
Je ne suis pas vraiment d'accord avec toi. Surtout que tu prends des exemples où la plupart du temps les représentations sont gratuites. Mais quand il s'agit de mettre la main au portefeuille, en général on en veut quand même pour notre argent (moi la première). Donc à ce moment là les gens sont bien moins complaisants. Dans les critiques de film, par exemple.
Ce que tu décris dans ton article vaut, amha, pour tous les artistes qui cherchent à vendre leur production (avec les contraintes et spécificités liées à chaque art et marché)

pour ton retour Léonore.
Dans le paragraphe en question, je parle du fait qu'il est difficile d'être un auteur amateur, qui partage gratuitement ses oeuvres.
Je pense que les spectateurs d'une représentation gratuite sont plus bienveillants que les lecteurs d'une oeuvre diffusée gratuitement. Sur certains sites internet et certains forum, des histoires partagées gratuitement récoltent des commentaires extrêmement durs. Donc même lorsqu'un auteur est un amateur, qui partage gratuitement son oeuvre, les lecteurs peuvent se montrer très durs. On peut être musicien amateur, dessinateur amateur, faire du théâtre en amateur, mais écrire en amateur n'est pas si bien accepté.

Bref, ma conclusion à moi c'est que la publication d'un livre, en édition classique ou en auto-édition, ça a, au final, assez peu à voir avec son écriture, et que de manière générale, les auteurices ne sont pas assez préparé⋅e à vivre cette (més)aventure.

Oui, c'est pour cette raison que je souhaite parler de la réalité autour de moi, pour que les auteurs soient mieux préparés.

Elikya a écrit : ↑

mer. juil. 06, 2022 1:57 pm

Dans le paragraphe en question, je parle du fait qu'il est difficile d'être un auteur amateur, qui partage gratuitement ses oeuvres.

Ah ok, j'avais mal compris, je pensais que ça regroupait un contexte plus général et donc que ça incluait les œuvres vendues. Au temps pour moi.

Léonore a écrit : ↑

mer. juil. 06, 2022 2:24 pm

Elikya a écrit : ↑

mer. juil. 06, 2022 1:57 pm

Dans le paragraphe en question, je parle du fait qu'il est difficile d'être un auteur amateur, qui partage gratuitement ses oeuvres.

Ah ok, j'avais mal compris, je pensais que ça regroupait un contexte plus général et donc que ça incluait les œuvres vendues. Au temps pour moi.

Merci pour ta remarque, qui m'a permis de préciser ma pensée.

Un petit mot pour partager avec vous le podcast que j'ai fait avec Le Café des auteurs. Vous savez, c'est celui d'Ingrid de J'écris un roman, alias Vegan Fox sur ce forum.

Nous avons parlé de :

• comment créer des personnages, en particulier quand on ne prépare pas ses romans,
• la création de personnages adolescents,
• comment faire évoluer ses personnages dans un roman ou une multilogie.
• ainsi que la technique de "non préparation" de romans que Célia applique pour écrire
• et sa confiance en soi en tant qu'autrice !

Cliquez ici !

PS : Comme je n'avais pas envie de créer un fil à part, j'ai modifié l'intitulé de celui-ci.

Merci pour la redirection Elikya

Métissage a écrit : ↑

mar. déc. 13, 2022 5:10 pm

Merci pour la redirection Elikya

Avec plaisir, j'espère que tu passeras un bon moment !

Elikya a écrit : ↑

mar. déc. 13, 2022 4:07 pm

Un petit mot pour partager avec vous le podcast que j'ai fait avec Le Café des auteurs. Vous savez, c'est celui d'Ingrid de J'écris un roman, alias Vegan Fox sur ce forum.

Nous avons parlé de :

• comment créer des personnages, en particulier quand on ne prépare pas ses romans,
• la création de personnages adolescents,
• comment faire évoluer ses personnages dans un roman ou une multilogie.
• ainsi que la technique de "non préparation" de romans que Célia applique pour écrire
• et sa confiance en soi en tant qu'autrice !

Cliquez ici !

PS : Comme je n'avais pas envie de créer un fil à part, j'ai modifié l'intitulé de celui-ci.

Écouté ! Toujours super ce podcast, merci à toi et Ingrid !

Super, j'en suis ravie ! Merci Stef !

Bonjour Elikya et merci pour le partage de ton article !

Le job de l’éditeur, c’est de sortir des nouveautés, tandis que l’auteur porte son roman toute sa vie.

C'est très dur mais aussi très vrai. Le contraste entre les deux ne m'avait jamais paru aussi flagrant qu'en le lisant dans ton article.

Je dirais toutefois que l'on peut trouver du réconfort dans les lecteurs : parfois en tant que lecteur - et bien qu'on lise de nombreux romans sans prendre la moindre conscience du long chemin parcouru entre l'idée et le livre publié, un roman nous marque plus qu'un autre et nous façonne. Parfois c'est l'idée générale qui nous marque, parfois une scène et d'autres fois encore, une simple phrase qui nous ouvre de nouvelles perspectives.

Est-ce que ce long chemin ne vaut pas la peine d'être parcouru si, ne serait-ce que cette petite phrase, reste gravée dans un autre esprit que celui de son auteurice ?

Je garde précieusement au fond de moi la conclusion de cet article

Elikya a écrit : ↑

mar. déc. 13, 2022 4:07 pm

Un petit mot pour partager avec vous le podcast que j'ai fait avec Le Café des auteurs. Vous savez, c'est celui d'Ingrid de J'écris un roman, alias Vegan Fox sur ce forum.

Je m'en vais de ce pas l'écouter !

Erysimum a écrit : ↑

jeu. déc. 15, 2022 4:52 pm

Bonjour Elikya et merci pour le partage de ton article !

Le job de l’éditeur, c’est de sortir des nouveautés, tandis que l’auteur porte son roman toute sa vie.

C'est très dur mais aussi très vrai. Le contraste entre les deux ne m'avait jamais paru aussi flagrant qu'en le lisant dans ton article.

Je dirais toutefois que l'on peut trouver du réconfort dans les lecteurs : parfois en tant que lecteur - et bien qu'on lise de nombreux romans sans prendre la moindre conscience du long chemin parcouru entre l'idée et le livre publié, un roman nous marque plus qu'un autre et nous façonne. Parfois c'est l'idée générale qui nous marque, parfois une scène et d'autres fois encore, une simple phrase qui nous ouvre de nouvelles perspectives.

Est-ce que ce long chemin ne vaut pas la peine d'être parcouru si, ne serait-ce que cette petite phrase, reste gravée dans un autre esprit que celui de son auteurice ?

Je garde précieusement au fond de moi la conclusion de cet article

Elikya a écrit : ↑

mar. déc. 13, 2022 4:07 pm

Un petit mot pour partager avec vous le podcast que j'ai fait avec Le Café des auteurs. Vous savez, c'est celui d'Ingrid de J'écris un roman, alias Vegan Fox sur ce forum.

Je m'en vais de ce pas l'écouter !

Merci beaucoup pour ton message, Erysimum. C’est étrange pour moi de relire cet article en ce moment, alors que mon syndrome de l’imposteur brûle comme les flammes de l’enfer. Malheureusement, il ne me réchauffe pas.
Je vais donc me raccrocher à ma sagesse passée pour forger celle de demain.

Salut Elikya,
Juste un petit post pour te dire que il y a plusieurs semaines j'ai vu des élèves du collège où je travaille (je suis surveillant) qui lisaient Porcelâme.
Je sais que c'est pas grand chose, mais moi j'étais trop fier de voir le roman d'une grenouille de la mare entre les mains de personnes au boulot.
Et de mémoire j'avais posé la questions aux lecteurs de ce qu'ils en pensait et les retours étaient positifs.

Elikya a écrit : ↑

jeu. déc. 15, 2022 9:41 pm

Merci beaucoup pour ton message, Erysimum. C’est étrange pour moi de relire cet article en ce moment, alors que mon syndrome de l’imposteur brûle comme les flammes de l’enfer. Malheureusement, il ne me réchauffe pas.
Je vais donc me raccrocher à ma sagesse passée pour forger celle de demain.

Ne te décourage pas. Je suis sûr que tes romans rencontrent leur publics.
Le monde à besoin d'histoire autant que d'air, d'eau, de nourriture, d'amour ou de savoirs.
C'est aussi grâces aux histoires et aux mythes qui nous ont marqués que nous sommes les personnes que sommes aujourd'hui.
Alors ne laisse pas tomber tes personnages et ton univers. Ils ont besoin de ta voix et des tes mots pour vivre.
Et nous les lecteurs ont a besoin d'auteurs pour nous inspirer, nous replonger dans la vie, nous évader et nous faire regarder le monde de façon différente.

Je sais en tant qu’apprenti auteur, qu'écrire c'est aussi une lutte mais, sache que je te remercie du fond du cœur chaque fois que tu bataille avec tes doutes pour trouver les mots justes et faire sortir ton histoire de ton imagination pour la sculpter sur le papier. Car, si je suis là aujourd'hui à travailler sur mon projet de livre c'est uniquement parceque d'autre avant moi se sont battus, avec leurs doutes, les découragements et leur désespoirs. C'est à leur persévérance que je dois cette chance d'avoir découvert ces histoire qui ont changées ma vie et m'ont ouvert à l'idée d'un futur que, sans elles, jamais je n'aurait pu imaginer.


Bon malheureusement je n'ai pas encore lu ton livre donc je ne peux pas t'encourager en détails pour l'instant, mais sois certaine que lorsque j'en aurait lu un, je passerai à nouveau ici t'encourager.