Où trouvez-vous le temps d'écrire ?

[Astrid]

Bonjour ami.es batracien.nes !

Depuis la rentrée, changement d’organisation personnelle oblige, je me retrouve à devoir changer aussi mon organisation de travail d'écriture.

Non sans mal, je ne vous le cache pas.

Alors, pour vous, comment s'articule votre temps entre votre vrai travail rémunéré, vos corvées, vos enfants, vos conjoint.e, vos collègues, amis, famille, envie de trainasser, jeux vidéo, télé, sorties nature, sport, lectures, etc, etc, etc. Où trouvez-vous le temps d'avancer vos challenges, corrections, nouvelles, AT ou autres travaux dont Muse vous inonde ?

[Astrid]

Pour ma part, j'ai ficelé Muse au garage pour lui éviter de me proposer des projets que je sais n'avoir pas du tout le temps de mener. Mon OLT étant bien assez chronophage !
J'ai un travail qui me rapporte un salaire 4 jours par semaine, un mari qui fait ce qu'il peut, mais qui a des horaires a tenir, un enfant qui n'a plus de nounou le mercredi et ne fait plus la sieste et un gros besoin de dormir la nuit pour tenir la journée.
Donc, j'écris le weekend quand je peux me libérer, donc pas tous les weekend et max trois heures par jour. Et pendant mes congés que j'arrive à poser de temps à autre en dehors des vacances scolaires.
C'est frustrant... Très frustrant...

[NaNa]

J'ai peu de vie sociale ça aide.
Plus sérieusement, les jours où je travaille, j'écris parfois le soir mais en général j'ai trop la flemme. Donc c'est plutôt les week-ends. Ce qui marche bien je trouve, en tout cas pour moi, c'est d'avoir un créneau dédié. Pour ma part c'est souvent le soir, même si le matin me réussit bien : en fait faut soit que je m'y mette au réveil, soit avant le dodo.
Les nanos surtout ça marche pour moi. Tout le monde sait qu'à cette période, le soir c'est écriture et rien d'autre. En général j'écris après dîner jusqu'à l'heure du coucher. Et après je rattraperai le temps perdu sur tout le reste : jeux vidéos, lecture, séries... Je fonctionne souvent par phase de toute façon (j'ai des périodes où je regarde quasi de séries, et puis d'un coup je m'en enfile plein... un peu pareil pour l'écriture et tout le reste).

[ambre_revant]

Je suis un peu confrontée au même souci que toi en cette rentrée, d'autant plus que je n'ai pas travaillé les six derniers mois donc j'avais tout le temps voulu pour écrire.
Là, je viens de reprendre le travail à plein temps, j'ai deux séances de kiné par semaine le soir, je vais voir mon cheval deux soirs par semaine également. Il me reste un soir dans la semaine et les week-ends... Je me sens désorganisée et déjà crevée. Il faut que je trouve un rythme et des moments spécifiques pour écrire.

Pour le moment, j'ai identifié quelques moments possibles.
Les soirs de kiné, je me suis rendu compte que je ne rentrais pas trop tard donc si je n'ai pas de trucs importants à faire pour la maison, ça me laisse un peu de temps. Les soirs de poney, ce n'est pas possible vu que je reviens vers 20h ou 20h30.
Et puis, j'utilise surtout mes pauses déjeuner pour avancer soit sur mon OLT, soit sur tous mes posts sur le forum ou mon rôle de violette. Là, j'ai un temps très limité, pendant lequel je dois donc être efficace.
Enfin, il reste les week-ends si nous n'avons rien de prévu de particulier (comme aujourd'hui où il pleut à verse).

[tam]

En ce qui me concerne, plusieurs années je n'ai pas pu écrire régulièrement. Pendant des semaines/mois rien : j'étais trop fatiguée par le travail et après il y a eu les enfants. Du coup ils passaient avant le travail préparatoire pour le boulot que je devais faire à la maison. Je me souviens que je me levais tôt pour les enfants et je me couchais très tard pour faire ce travail préparatoire quand les enfants étaient au dodo, je me couchais à minuit/1heure. Et des fois les enfants se réveillaient la nuit, ils étaient parfois malades. C'était très dur.
Et puis ils ont grandi et tout a été plus facile. Au travail aussi. J'ai fait des choix également niveau boulot parce qu'il y a des choses qui m'ont déplu et je n'ai pas voulu participer à des trucs que je désaprouve, alors je me suis mise en retrait à un poste un peu moins chronophage.
Du coup ça c'est considérablement dégagé pour l'écriture. Mes proches savent aussi maintenant que c'est une activité importante pour moi alors ils respectent ça alors qu'avant je n'osais pas en parler et l'imposer.
J'ai remarqué aussi que plus je réfléchis à tout ce qu'il reste à faire au niveau de mon histoire, plus je me décourage. Alors j'essaie de ne plus y penser mais plutôt d'agir.
J'aime bien les OLT et les OH : une deadline, un objectif pour la semaine, c'est parfait. Une fois l'objectif annoncé je ne réfléchis plus du tout. Je fais : j'ouvre mes fichiers et point barre.
Je crois aussi que j'ai beaucoup réfléchi sur l'écriture. Il a fallu assimiler beaucoup de choses de concepts. Maintenant même s'il me reste encore et toujours à apprendre, il y a quand même des automatismes qui se mettent en place.
Ce qui m'a aussi beaucoup aidé c'est tout ce que j'ai appris sur les structures des histoires. C'est comme une carte. Même si je laisse le projet de côté pendant un temps je sais que quand je le reprends je ne suis pas perdue je m'y retrouve très vite. Et puis scrivener aussi c'est très pratique et lisible pour s'y retrouver dans ses fichiers. Ça m'aide beaucoup.
Quand niveau boulot ça redevient tendu j'écris sur mes temps de pause du midi et du soir. Je trimballe mon ordinateur portable avec moi. Et je vais m'isoler au café, ou si je ne veux pas croiser de collègues je vais dans ma voiture au sous sol du parking.
En tout cas c'est souvent ça la vie. Les priorités changent. Je crois que le truc c'est de ne pas avoir de regrets. Les enfants c'est important. Le conjoint aussi. Et je ne regrette pas d'avoir fait attention à eux et laissé l'écriture de côté pendant des années. C'est un choix. Chacun fait selon ce qu'il pense être le mieux. Mais oui c'est dur et décourageant. Mais c'est comme ça et ça n'a qu'un temps. Les enfants grandissent.

[Léonore]

Yop,

Hmm alors, je vais commencer par te donner un de mes dictons personnels : "On a jamais que le temps qu'on prend."
En ce qui me concerne je suis sans emploi et et pourtant je n'ai que peu de temps pour écrire. Alors j'ai pleiiiiin de temps, mais que je consacre à autre chose. Pour citer un slogan publicitaire qui a la particularité d'être moins con que les autres : la vie est une question de priorité. (si à ce moment de votre lecture vous avez envie de manger une glace, c'est que vous avez trop regardé la télé.)
Oui je sais ça ne t'aide pas beaucoup.

J'ai un travail qui me rapporte un salaire 4 jours par semaine, un mari qui fait ce qu'il peut, mais qui a des horaires a tenir, un enfant qui n'a plus de nounou le mercredi et ne fait plus la sieste et un gros besoin de dormir la nuit pour tenir la journée.

Alors simplement, de ce que j'en vois, tu travailles trop (ce qui inclut s'occuper de ton enfant). Si c'est financièrement possible pour toi et/ou ton mari, le plus efficace serait de travailler un jour de moins dans vos travails rémunérés respectifs. Moins d'argent => plus de temps. (ah oui évidement pour ton mari, c'est plus de temps, pas pour aller à la pêche, mais pour que tu puisses lui déléguer l'éducation de junior, le mercredi par exemple). Et qui dit moins d'argent, dit moins de dépenses. Est-ce que vous pouvez éliminer des dépenses superflues ?

Voilà du coup, pour revenir à ce que je disais au début : c'est quoi ta priorité ?


Sinon : il y a un truc que je voudrais souligner : dans la vie de tous les jours, il y a plein de tâches où on dépense plus d'énergie à se décider à les faire, plutôt qu'à les faire effectivement (procrastination bonjour).
Je teste un peu la méthode GTD en ce moment (oui enfin depuis quelques mois, parce que là factuellement cette semaine je glande ) et ça a quelques résultats plutôt positifs. (le bouquin dont je dispose).

Voilà voilà, bon courage.

[Astrid]

quand les enfants étaient au dodo, je me couchais à minuit/1heure. Et des fois les enfants se réveillaient la nuit, ils étaient parfois malades. C'était très dur.
Qu'elle warrior !! Tout mon respect madame, je tiens à peine la cadence en allant me coucher max 21h30...

J'ai remarqué aussi que plus je réfléchis à tout ce qu'il reste à faire au niveau de mon histoire, plus je me décourage. Alors j'essaie de ne plus y penser mais plutôt d'agir.
Tu as raison, c'est trop déprimant de se concentrer sur le travail restant. J'essaie de ne pas le faire, mais là j'ai eu comme une révélation, plus que 3.5 mois pour faire tout ça

J'aime bien les OLT et les OH : une deadline, un objectif pour la semaine, c'est parfait. Une fois l'objectif annoncé je ne réfléchis plus du tout. Je fais : j'ouvre mes fichiers et point barre.
je n'aime pas trop les OH. Je déteste ne pas réussir un objectif alors je préfère ne pas m'en fixer a moins de savoir que je peux le faire. Quand j'ai un moment je m'y met et j'arrive là où j'arrive. Pas de déception.

Quand niveau boulot ça redevient tendu j'écris sur mes temps de pause du midi et du soir. Je trimballe mon ordinateur portable avec moi. Et je vais m'isoler au café, ou si je ne veux pas croiser de collègues je vais dans ma voiture au sous sol du parking.
Ça je ne peux pas. Le temps de pause à midi me sert à manger et si je prend plus de temps, il faut que je reste plus tard le soir alors c'est non.

En tout cas c'est souvent ça la vie. Les priorités changent. Je crois que le truc c'est de ne pas avoir de regrets. Les enfants c'est important. Le conjoint aussi. Et je ne regrette pas d'avoir fait attention à eux et laissé l'écriture de côté pendant des années. C'est un choix. Chacun fait selon ce qu'il pense être le mieux. Mais oui c'est dur et décourageant. Mais c'est comme ça et ça n'a qu'un temps. Les enfants grandissent.
Amen !

Léonore, par où commencer... Tu as raison !! Je travaille bien trop !
Mais pour l'instant je ne peux pas changer ça. Mon mari est en reconversion, il vient de monter son entreprise (il y a une semaine et trois jours) et commencera à rapporter un semblant de salaire dans six mois, si tout va bien. Alors effectivement, j'espère pouvoir travailler un peu moins mais quand ??
Au niveau dépense, nous ne pouvons pas plus réduire que ce que nous faisons déjà. Sachant qu'il est hors de question pour nous de réduire la qualité de ce qu'on mange (bio, local et non industriel), ni de vivre dans le noir pour économiser des bouts de chandelles.

Alors pour répondre à ta question, ma priorité pour le moment c'est faire en sorte que l'entreprise de mon mari décolle en lui laissant autant de place que possible pour que bientôt je puisse penser à moi et mes projets
Et en attendant, voir les témoignages des autres pour essayer de trouver des idées qui pourraient me convenir pour avancer quand même malgré les contraintes.

Merci à toutes pour vos réponses

[Astrid]

Ce qui m'a aussi beaucoup aidé c'est tout ce que j'ai appris sur les structures des histoires. C'est comme une carte. Même si je laisse le projet de côté pendant un temps je sais que quand je le reprends je ne suis pas perdue je m'y retrouve très vite.

Est-ce que tu as des méthodes, livres à me conseiller ?

[Orléane]

Merci pour ce sujet Astrid ! Je me retrouve totalement dans ta question et visiblement, je ne suis pas la seule

Déjà, je rejoins 100% Léonore : pendant des années, mon problème n'a pas été le temps. Quand j'étais étudiante, j'avais beaucoup de temps. Même quand j'ai commencé à bosser, j'en avais pas mal. Et pourtant, j'avais le plus grand mal à m'y mettre. Je crois que j'avais tellement l'impression d'avoir du temps que je n'étais pas "poussée" par l'urgence. Mon problème, c'était la procrastination...

Et bizarrement, je me suis mise sérieusement à l'écriture après la naissance de ma fille. Ca m'a foutu une grosse claque : je passais de plein de temps pour moi à plus du tout de temps pour moi... Du coup, j'ai fait un gros tri dans mes loisirs : j'ai supprimé mes comptes sur les RS (je perdais un temps de fou sur facebook, c'était encore à la mode), j'ai arrêté de regarder des séries et de jouer à des jeux vidéos. En fait, je perdais beaucoup de temps sur des trucs décevants parce que j'avais le temps. Et donc quand je n'ai plus eu le temps, je me suis recentrée sur ce qui comptait vraiment : la lecture/l'écriture.

J'ai vraiment eu une période où je ne faisais que ça, que ça, que ça parce que je voulais participer à un concours et qu'il y avait une date limite. Puis j'ai repris un peu d'autres loisirs (des bonnes séries par exemple et dès que je sens de la lassitude, j'arrête). Mais si je veux écrire en soirée, je remarque que je dois vraiment m'y mettre dès que les enfants sont couchés sinon ça ne vaut pas le coup. J'essaie de faire moitié-moitié avec mon conjoint, genre le week-end, je me lève un jour et lui l'autre, comme ça, ça nous laisse du temps. Enfin, le vrai truc reste de passer beaucoup moins de temps à glandouiller son mon téléphone ou à traîner sur internet... (Ah oui, et les tâches ménagères, on s'en fiche )

[NaNa]

Déjà, je rejoins 100% Léonore : pendant des années, mon problème n'a pas été le temps. Quand j'étais étudiante, j'avais beaucoup de temps. Même quand j'ai commencé à bosser, j'en avais pas mal. Et pourtant, j'avais le plus grand mal à m'y mettre. Je crois que j'avais tellement l'impression d'avoir du temps que je n'étais pas "poussée" par l'urgence. Mon problème, c'était la procrastination...

Ah oui je confirme aussi : la période où j'ai le moins écrit, c'était quand j'étais à la fac. Alors que j'avais plein de temps pour ça.
Ce qui m'aide aussi ce sont les objectifs et les deadlines. Si je n'ai pas de pression j'écris juste pas.
Je me suis aussi mis comme objectif d'écrire tous les jours cette année, même si c'est juste une phrase. Il n'y a que deux jours où j'ai oublié... Ça fonctionne pas mal sinon.
Après forcément, comme les journées ne font que 24 heures, ça veut dire que ça va rogner sur d'autres choses...

[Kaouraintin]

C'est une question intéressante, et ça m'amuse de voir que les gens avaient du temps pendant leurs études! J'ai commencé à avoir du temps pour moi quand j'ai commencé à travailler. Je bosse la plupart du temps en rotation, c'est à dire 12h par jour 7/7 pendant deux mois, et j'ai ensuite un mois de repos. Donc pendant ce mois de repos, je m'arrangeais pour me trouver une après-midi parfaite, avec personne pour me déranger, un bon état d'esprit et un pot de café. Et en une demi-journée, j'arrivais à pondre un poème ou une petite nouvelle. Mais à raison d'une nouvelle par trimestre, ce n'est pas très productif...
Donc maintenant que j'ai plus de responsabilités (et donc d'administratif), je dissémine des quarts d'heure d'écriture au sein de mes tâches de bureau. Ce n'est pas énorme, mais si je me débrouille bien, je peux avoir 45 min d'écriture/correction/BL par jour, ce qui me permet d'avancer...
Mais je rejoins un peu tout le monde sur le fait qu'il faut s'adapter en permanence. Chaque changement de vie signifie un changement de routine d'écriture...

[Léonore]

Merci pour ta réponse Astrid, et merci à celles des aux autres grenouilles que j'ai lu également.

Du coup, Astrid, si j'ai bien compris ta situation, tu es dans une période de ta vie qui n'est pas du tout propice à l'écriture.
Hmm, alors c'était aussi mon cas ces printemps et été, pour des raisons complémentent différentes des tiennes. Ma solution a été d'œuvrer à régler les problèmes qui m'empêchait d'avancer (d'où mon intérêt pour GTD en passant). Ça m'a pris 5 mois et ça a été assez éprouvant. Je n'ai pas écrit une ligne. Par contre, à présent je me sens beaucoup mieux. Bon ce n'est pas fini, mais j'ai déjà une charge mentale bien moindre et je me sens prête à repartir !
Je ne sais pas si ça pourrait être une option pour toi. Si j'écris ça c'est surtout pour te dire que des fois, c'est juste pas le bon moment. Parfois c'est plus efficace de travailler à s'aménager un meilleur environnement (spatial, temporel, mental, social) que d'essayer de se pousser à faire des choses dans un espace de vie qui te ne le permet pas ou très peu.
Par contre oui je sais c'est frustrant, pour ça je n'ai as de solution miracle.

Je te souhaite plein de courage !

[tam]

Ce qui m'a aussi beaucoup aidé c'est tout ce que j'ai appris sur les structures des histoires. C'est comme une carte. Même si je laisse le projet de côté pendant un temps je sais que quand je le reprends je ne suis pas perdue je m'y retrouve très vite.

Est-ce que tu as des méthodes, livres à me conseiller ?

J'ai trouvé une méthode sur scribay, à l'époque c'était des vidéos et j'ai tout recopié à la main (ça m'a pris des plombes !), mais en gros c'était la quête du héros en 12 étapes et à l'intérieur de chaque étape ils se servaient du schéma quinaire, (tu peux aussi sauter des étapes et aussi supprimer des parties du schéma quinaire, c'est assez souple quand tu as bien compris le principe)
Tu as aussi plein d'autres structures existantes.
Tu peux lire:
"l'anatomie du scénario" de Truby,
"construire un récit" et "la dramaturgie" et "évaluer un scénario" de Yves Lavandier qui sont riches d'enseignements
Cécile Duquenne a fait une master classe sur la structure des romans également et aussi sur les séries littéraires.

Après, une fois que tu as une idée des différentes structures, tu peux en assembler plusieurs ensemble. Comme un puzzle. Ça dépend de l'histoire que tu veux raconter, dans quelle structure elle se déploiera le mieux.

Ça reste théorique attention, c'est bien de connaitre les techniques mais c'est bien aussi de s'en affranchir et de ne pas se prendre les pieds dans le tapis en les appliquant

Mais c'est sûr qu'une fois que tu as le squelette de l'histoire, c'est plus facile de naviguer dedans, de bouger telle ou telle chose aussi à l'intérieur, parce que tu sais où tu es. Moi j'ai besoin de ça, ça me facilite la vie mais après tout le monde fonctionne aussi différemment, il y en a que ça bloque.

[Mosswing]

Super sujet, et réponses riches d'enseignement ! J'écoutais l'autre soir une vidéo d'une autrice que j'aime beaucoup (sa chaîne est super, pleine de conseils, je considère que c'est une masterclass gratuite en fait ! Mais tout est en anglais, ça peut être rebutant, forcément). L'épisode en question :

Spoiler: montrer

https://www.youtube.com/live/trAkH6cQOxE?feature=shared

Pour résumer sa vidéo, elle parle du manque de temps et elle dit qu'en fait c'est juste la vie normale. On n'a jamais de conditions idéales pour écrire. Partant de là, elle dit qu'on peut commencer par modifier ce qu'il est possible de modifier pour créer des créneaux d'écriture. On modifie les conditions extérieures, mais encore plus important les conditions intérieures.

Et là j'ai trouvé le propos vraiment intéressant : elle dit que souvent on renonce à écrire à cause du petit discours intérieur qu'on se tient. Un discours qui peut être "rabaissant" à base de "je ne suis pas assez discipliné.e, pas assez bon.ne, pas assez de connaissances, etc..." ou bien un discours "surenchérissant" qui nous enferme dans plein d'obligations "si je ne suis pas là pour m'en occuper personne ne le fera", "je suis la seul.e à pouvoir le faire", "j'ai des obligations/des responsabilités " etc.

En tant que mère de jeunes enfants, je coche complètement la case du discours surenchérissant. Et je vois bien comme il peut être une forme de joli mensonge que je me fais. Bon, je n'ai pas de solution à cela car elle doit en parler à la fin de la vidéo et...je ne l'ai pas encore finie...pas eu le temps

[Astrid]

Mosswing

. Bon, je n'ai pas de solution à cela car elle doit en parler à la fin de la vidéo et...je ne l'ai pas encore finie...pas eu le temps

Viens vite nous dire quand tu sauras ! Je ne parle pas anglais