Cédric
Posté : jeu. mars 14, 2024 2:20 pm
Bonjour tout le monde !
Je reprends le canevas de présentation !
Je m’appelle Cédric, je viens de célébrer mes quarante ans — il y a quelques jours, c’est tout frais — et en naviguant hier après-midi, les Grenouilles se sont rappelées à moi : je me suis en effet déjà inscrit sur le forum il y a fort longtemps mais je n’avais à l’époque pas l’énergie pour m’investir dans une nouvelle relation poly amoureuse.
Mon engagement s’est alors avéré nul.
Faut dire aussi qu’à l’époque j’étais un écrivaillon confiant en l’avenir, qui noircissait les pages entre 4h30 et 6h30 le matin, 12h et 13h30 le midi, qui espérait un jour toper un super éditeur et pouvoir professionnaliser tout ça. Ça occupait tout mon être — si l’on excepte la famille et le taf, hein.
Quarante ans, à présent. Je ne suis pas désabusé mais disons que je me mets moins la pression quant à ma réussite matérielle haha.
J’écoute pas mal de musique — du rock sous un peu toutes ses formes, on va aller de Black Sabbath à Iron Maiden en passant par Napalm Death ou Emperor — même si la glaciation de mes goûts fait que la plupart des groupes qui tournent chez moi ont vu jour avant 2010 (avant 2000 même pour la grande majorité).
C’est un peu la même chose côté ciné par ailleurs, de Friedkin à Spielberg, de Carpenter à Scorsese, de McTiernan à Verhoeven, je suis assez classique, j’aime en général les films qui prennent leur temps, bref, vous voyez.
Touche-à-tout côté littérature, préférence pour le fantastique — sans grande originalité, je me suis formé sur King et un de mes auteurs préférés est le regretté Peter Straub — et je développe doucement mais sûrement une aversion pour les thriller à la Grangé (j’en ai pourtant bouffé un tas, d’où peut-être mon overdose).
Bon. Entre un parcours un peu compliqué et les mondes imaginaires dans lesquels je vais me perdre, il n’est pas très surprenant que mes écrits naviguent dans des territoires fantastiques où l’on croise fantômes, cadavres et dépravés sous benzodiazépine.
J’ai commencé à vraiment balancer mes pensées sur le papier autour de mes 16 ans. Mes parents vivaient à Tianjin, moi à Pékin, ils s’y trouvaient pour le travail et moi pour le lycée. Ça a été une période difficile qui suivait des événements personnels assez compliqués. Je buvais beaucoup, fumais beaucoup, je me sentais comme un écorché vif. L’écriture ne m’a (toujours) pas sauvé mais m’a au moins permis de romancer mes névroses et d’avoir mon bac à défaut de passer un peu de temps dans une prison Chinoise pour trafic ou usage de substances illicites.
Je ne suis pas un grand consommateur de nouvelles, j’en ai donc peu écrit.
Côté roman, je suis d'abord venu à bout d’un colossal tas de mots en 2010 par là (c’était genre 760 pages en A4, du 390.000 mots en Times 12, simple interligne), sobrement intitulé « Monster Inc. : la Confédération de l’Alpha ».
Dans aucune bonne librairie.
Quelques temps plus tard, j’ai trouvé de bon goût d’attaquer une dépression éthylique au cours de laquelle j’ai accouché d’un autre petit monstre , « Je Suis Celui Qui Suis », paru aux Éditions Livresques (elles ont coulé, il doit bien rester quelques exemplaires j’imagine).
Puis, tiens, une nouvelle — « Du Plomb à la Lumière » — qui, suite à une période de boulimie, est devenue un petit roman mutant, « Les Enfants de Saturne », envoyé chez quelques éditeurs mais sans retour d’aucune sorte pour l’instant.
Je suis en ce moment sur un quatrième morceau brillamment nommé « Sans Titre », environ 150.000 mots à ce jour. J’espère en voir le bout d’ici la fin de l’année.
Je n’ai jamais bêta-lu de longs textes. Je ne me suis jamais laissé la place de le faire. J’ai bien relu des chroniques musicales à l’époque où j’en rédigeais pour le webzine Les Éternels, mais ça s’arrête là.
Et si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que je suis à la recherche de conseils sur ma dernière histoire mais aussi pour prodiguer cet avis critique après lequel courent les crapules dans mon genre.
Cocyclics, lors de mon premier passage, m’avait semblé chronophage : ma vie allait vite, j’étais un homme pressé (un homme presséeéeéyyy…) et je pense aussi que j’étais un peu trop égocentré.
Le suis-je moins aujourd’hui ? Il me semble. Ai-je davantage de temps qu’avant ? Non. Mais j’ai envie d’essayer de l’employer différemment.
D’où ma résurrection dans ces Eaux stagnantes peuplées de batraciens érudits.
Voilà pour mon blabla.
Je reprends le canevas de présentation !
Je m’appelle Cédric, je viens de célébrer mes quarante ans — il y a quelques jours, c’est tout frais — et en naviguant hier après-midi, les Grenouilles se sont rappelées à moi : je me suis en effet déjà inscrit sur le forum il y a fort longtemps mais je n’avais à l’époque pas l’énergie pour m’investir dans une nouvelle relation poly amoureuse.
Mon engagement s’est alors avéré nul.
Faut dire aussi qu’à l’époque j’étais un écrivaillon confiant en l’avenir, qui noircissait les pages entre 4h30 et 6h30 le matin, 12h et 13h30 le midi, qui espérait un jour toper un super éditeur et pouvoir professionnaliser tout ça. Ça occupait tout mon être — si l’on excepte la famille et le taf, hein.
Quarante ans, à présent. Je ne suis pas désabusé mais disons que je me mets moins la pression quant à ma réussite matérielle haha.
J’écoute pas mal de musique — du rock sous un peu toutes ses formes, on va aller de Black Sabbath à Iron Maiden en passant par Napalm Death ou Emperor — même si la glaciation de mes goûts fait que la plupart des groupes qui tournent chez moi ont vu jour avant 2010 (avant 2000 même pour la grande majorité).
C’est un peu la même chose côté ciné par ailleurs, de Friedkin à Spielberg, de Carpenter à Scorsese, de McTiernan à Verhoeven, je suis assez classique, j’aime en général les films qui prennent leur temps, bref, vous voyez.
Touche-à-tout côté littérature, préférence pour le fantastique — sans grande originalité, je me suis formé sur King et un de mes auteurs préférés est le regretté Peter Straub — et je développe doucement mais sûrement une aversion pour les thriller à la Grangé (j’en ai pourtant bouffé un tas, d’où peut-être mon overdose).
Bon. Entre un parcours un peu compliqué et les mondes imaginaires dans lesquels je vais me perdre, il n’est pas très surprenant que mes écrits naviguent dans des territoires fantastiques où l’on croise fantômes, cadavres et dépravés sous benzodiazépine.
J’ai commencé à vraiment balancer mes pensées sur le papier autour de mes 16 ans. Mes parents vivaient à Tianjin, moi à Pékin, ils s’y trouvaient pour le travail et moi pour le lycée. Ça a été une période difficile qui suivait des événements personnels assez compliqués. Je buvais beaucoup, fumais beaucoup, je me sentais comme un écorché vif. L’écriture ne m’a (toujours) pas sauvé mais m’a au moins permis de romancer mes névroses et d’avoir mon bac à défaut de passer un peu de temps dans une prison Chinoise pour trafic ou usage de substances illicites.
Je ne suis pas un grand consommateur de nouvelles, j’en ai donc peu écrit.
Côté roman, je suis d'abord venu à bout d’un colossal tas de mots en 2010 par là (c’était genre 760 pages en A4, du 390.000 mots en Times 12, simple interligne), sobrement intitulé « Monster Inc. : la Confédération de l’Alpha ».
Dans aucune bonne librairie.
Quelques temps plus tard, j’ai trouvé de bon goût d’attaquer une dépression éthylique au cours de laquelle j’ai accouché d’un autre petit monstre , « Je Suis Celui Qui Suis », paru aux Éditions Livresques (elles ont coulé, il doit bien rester quelques exemplaires j’imagine).
Puis, tiens, une nouvelle — « Du Plomb à la Lumière » — qui, suite à une période de boulimie, est devenue un petit roman mutant, « Les Enfants de Saturne », envoyé chez quelques éditeurs mais sans retour d’aucune sorte pour l’instant.
Je suis en ce moment sur un quatrième morceau brillamment nommé « Sans Titre », environ 150.000 mots à ce jour. J’espère en voir le bout d’ici la fin de l’année.
Je n’ai jamais bêta-lu de longs textes. Je ne me suis jamais laissé la place de le faire. J’ai bien relu des chroniques musicales à l’époque où j’en rédigeais pour le webzine Les Éternels, mais ça s’arrête là.
Et si je suis ici aujourd’hui, c’est parce que je suis à la recherche de conseils sur ma dernière histoire mais aussi pour prodiguer cet avis critique après lequel courent les crapules dans mon genre.
Cocyclics, lors de mon premier passage, m’avait semblé chronophage : ma vie allait vite, j’étais un homme pressé (un homme presséeéeéyyy…) et je pense aussi que j’étais un peu trop égocentré.
Le suis-je moins aujourd’hui ? Il me semble. Ai-je davantage de temps qu’avant ? Non. Mais j’ai envie d’essayer de l’employer différemment.
D’où ma résurrection dans ces Eaux stagnantes peuplées de batraciens érudits.
Voilà pour mon blabla.