Jeu - Picture Chaos

[Cam Tiberyl]

Bonjour chères grenouilles !

Bienvenue dans le jeu qui rend fou : PICTURE CHAOS !

But du jeu :

À partir de plusieurs images générées aléatoirement, la.e joueur.se a vingt minutes pour écrire une histoire courte comprenant une situation initiale, un élément perturbateur et une résolution.

Règles du jeu :

Les images peuvent être choisies entre 2 et +, tout en sachant que plus il y aura d'images, plus la difficulté augmente. Elles seront générées et partagées par une grenouille s'autodésignant "génératrice de chaos" (également une participante au jeu) à partir de ce site web :

https://randomwordgenerator.com/picture.php

Une fois les images montrées aux participant.es, top départ ! Vous avez vingt minutes pour écrire votre histoire ! ATTENTION : cette dernière doit être composée au maximum de 4000 sec !

Les vingt minutes passées, tout le monde pose sa plume ! On autorise une relecture pour corriger les fautes d'orthographe et de grammaire, ainsi que changer quelques mots par des synonymes pour éviter des répétitions et rendre la lecture plus agréable. Ceci fait, on publie son chef-d'œuvre sur le topic du jeu en prenant soin de baliser son texte avec la balise "extrait" pour faciliter le travail de la modération.

Mises en place :

Dans le topic dédié, une grenouille peut faire un appel à participation et se désigner génératrice de chaos. Elle publie les images générées (2 ou +) et communique une date butoir. Tout le monde peut participer dans la limite de cette date. Au-delà, fini ! Il faudra lancer une autre partie.

Pas de gagnant, pas de perdant sur ce jeu. On n'est pas là pour faire du compétitif. On veut juste du fun !

Le jeu peut également se jouer en solo ! Pour cela, la génératrice de chaos génère des images et les poste avec son histoire.

[LaMarquiseDeMerteuil]

Aller, je m’auto-désigne génératrice de chaos et j’inaugure ton super jeu !

On commence donc « facile » avec les deux images que voici :

Spoiler: montrer

J’espère qu’elles vous inspirerons autant que moi, je fourmille déjà d’idées !

Et pour le délai, on va dire une semaine (jusqu’au 16 Mai donc), pour laisser le temps à toutes les grenouilles intéressées de trouver 20 minutes à consacrer au jeu.

[LaMarquiseDeMerteuil]

Et voici ce que ça donne pour cette première participation. Bah, c'est chaud quand même, mais c'est un bon exercice pour s'entraîner à écrire vite. Heureusement que j'avais déjà une bonne idée de ma mini-histoire en tête parce que sinon ça aurait été impossible
(D'ailleurs je confesse avoir dépassé de 3 minutes malgrè tout mes efforts... mais sinon vous n'auriez pas eu la fin, ç'aurait été dommage )

Maurine fuit à toutes jambes. Le couloir défile à toute vitesse dans son champ de vision, bordé de peintures informes mais colorées. Perdue et à bout de souffle, elle s’arrête. Un regard par-dessus son épaule. Encore une de ces silhouettes, blanchâtre, fantomatique. Elle se remet à courir et bifurque dans le premier couloir qui se présente. Sur sa gauche, une porte ouverte. Elle se rue sous l’encadrement et se plaque contre le mur. Sa poitrine se soulève à toute vitesse, ses jambes flageolent.
Soudain, un garçonnet entre. Elle sursaute, manque de le frapper. Mais il ne semble pas hostile. Elle se ravise.
— N’aie pas peur. Ils ne peuvent pas te faire de mal.
— Que sont-ils ? Des esprits ? Des démons ?
— Suis-moi, je vais te montrer.
Il lui tend une petite main qu’elle saisit et le suit. Il la fait revenir sur ses pas et bientôt ils tombent à nouveau sur les silhouettes vaporeuses. Elle retient son souffle, le cœur battant, mais le petit ne semble pas effrayé. Il se fraie paisiblement un chemin entre elles, comme s’il ne les voyait pas. D’ailleurs elles ne leur prêtent pas attention non plus. Maurine se détend un peu, mais reste cramponnée à la petite main comme à une amulette de protection.
Ils débouchent finalement dans un salon où sont exposées des robes. Des robes magnifiquement ouvragées, anciennes et blanches. Des robes de mariées. Le garçon serpente entre leurs socles et s’arrête devant l’une d’elles.
— Le musée a ouvert une exposition consacrée aux robes de mariée anciennes ce matin, explique-t-il sans détacher ses yeux du vêtement. Cette collection a été restaurée pour l’occasion.
Maurine suit son regard. Stupeur ! Elle plaque ses mains sur sa bouche.
— C’est ma robe ! s'exclame-t-elle.
Sa main caresse l’étoffe presque malgré elle. Un flash. Elle se revoit, assise dans la calèche qui doit la conduire à la cérémonie. Puis les hennissements stridents des chevaux paniqués. L’eau glacée. L’asphixie.
— Je me suis noyée, balbutie-t-elle.
Elle se tourne vers le jeune garçon, paniquée.
— Malheureusement, les restaurations d’œuvre ont tendance à réveiller les âmes endormies qui y sont encore attachées. À cause de morts violentes, la plupart du temps.
— Mon dieu… Je suis morte ! se lamente-t-elle.
— Tout dépend comment on voit les choses… Nous vivons dans ce monde-ci, eux dans le précédent, dit-il en désignant les silhouettes fantomatiques.Le texte compte sec.

[Ermina]

Franchement, c'est excellent, j'ai beaucoup aimé. Et cette chute

[Pi.]

Ah oui, bravo ! Quel talent !

[LaMarquiseDeMerteuil]

Oh merci, vous êtes adorables J'ai pas l'impression que ce texte vaille autant de compliments stylistiquement parlant (surtout après plusieurs relectures ) mais ça me fait très plaisir que l'histoire vous ai plu (par contre n'encouragez pas trop muse, déjà qu'elle me serine pour s'essayer à l'écriture de nouvelles ces derniers temps... ).

[Cam Tiberyl]

Bravo Marquise ! C'est une superbe entrée en matière que cet extrait à la fois angoissant et mélancolique. Mais qu'entends-je ? Un dépassement de trois minutes ? Voilà qui est intéressant. Je verrai si j'aurai moi aussi ce genre de pépin quand je m'y mettrai. (je vais le faire pour cette session !)

[LaMarquiseDeMerteuil]

Merci Cam !
Je suis ravie que ça t’ai plu… Et j’ai surtout très hâte de voir ce que tu vas faire de ces deux images !
Quant au chrono, ça défile vraiment vite vingt minutes en fait, on dirait pas… je crois que je me suis faite avoir en laissant muse s’emballer. j’espère que tu fera mieux !

[Lucaswpk]

Ah oui super la chute, marquise ! . Je proposerai aussi une petite histoire ce soir, je dois avouer que j'ai vu les images avant de lire les règles . Pour la prochaine session je ferai attention !

[LaMarquiseDeMerteuil]

Merci Lucas ! Bon , comme l'idée du texte à l'air de fonctionner, j'me le suis mis de côté, des fois qu'un jour j'ai le temps de le retravailler pour en faire une nouvelle...
En tout cas, je suis curieuse de voir ce que ces images t'auront inspiré !

[Cam Tiberyl]

Aller, je m’auto-désigne génératrice de chaos et j’inaugure ton super jeu !

On commence donc « facile » avec les deux images que voici :

Spoiler: montrer

J’espère qu’elles vous inspirerons autant que moi, je fourmille déjà d’idées !

Et pour le délai, on va dire une semaine (jusqu’au 16 Mai donc), pour laisser le temps à toutes les grenouilles intéressées de trouver 20 minutes à consacrer au jeu.

Voici ma participation ! C'est suuuuuper dur vingt minutes ! J'ai dépassé aussi de... quatre minutes ! Aïe !

Gaïl s’ennuyait ferme ce soir, lors de sa garde au musée. Il s’était trouvé ce petit poste de gardien de nuit il y a un mois de ça, se disant que travailler au milieu des œuvres serait agréable, lui qui appréciait les belles choses. Mais non, c’était chiant. Il ne se passait rien. Pas de bruit, pas de remous, pas de cambrioleur. Même pas une araignée au plafond avec qui il pourrait éventuellement parler. Bon sang, s’il en était à vouloir parler aux arachnides, c’est qu’il atteignait ses limites !

— L’ancien gardien a démissionné parce qu’il a vu un fantôme. Peut-être qu’il a fini par en voir à force d’ennui ? pensait Gaïl, la joue écrasée contre la fenêtre.

Une enveloppe fantomatique se dessina alors sous les traits d’un homme blafard, au travers du carreau empli de buée. Nom d’un chien ! Parler du loup, il s’en pointe la truffe ! Gaïl en tomba à la renverse, non sans un cri aigu !

— Diantre ! Vous ai-je fait peur ? N’ayez crainte, je ne suis qu’un humble ectoplasme !
— Qu’est-ce que vous fichez là ? balbutia Gaïl en se relevant avec maladresse.
— Est-ce ici le musée aux belles robes ?

— Le musée des belles… ? Quoi ?
— Il y a de belles robes ici n’est-ce pas ? Où sont-elles ? Voyez-vous, mon vœu le plus cher est d’en porter une, mais j’ai, comme qui dirait, un sens de l’orientation désastreux ! Une fois mon vœu exaucé, vous mettrez fin à mon terrible calvaire !

Gaïl réfléchit un instant. Oui, il y avait bien des robes impressionnantes à l’étage du dessus, exposées au milieu de quelques tableaux d’époque. Cet énergumène parlait-il de ça ?

— Si je vous y guide, vous serez en paix ?
— En effet !

Ni une ni deux. Gaïl était du genre à rendre service à son prochain ! Il accepta de le guidé, mais aussi de peur de rendre un fantôme triste. Il avait vu des films où généralement, ça ne se terminait pas très bien quand les fantômes avaient la haine.

— Ca fait combien de temps que tu cherches ces robes ? demanda le gardien alors qu’ils étaient en chemin.
— Trois cents longues années, mon ami !
— Trois cents ans ! T’es clairement pas doué !
— Était, je vous rappelle que je suis mort.
— Et pourquoi tu veux porter une robe ? T’es un homme non ?
— Est-ce interdit de désirer se vêtir d’une robe ?
— Euh… Non… soit.

Une fois face aux vêtements tant recherchés, le fantôme bondit de joie. Il sautilla entre les vêtements, admirant les coutures et couvrant de louanges les artistes à l’origine de tels chefs-d’œuvre.

— De mon vivant, on m’aurait mis au bûcher pour avoir seulement porté un de ces vêtements. Je suis heureux de pouvoir enfin réaliser mon rêve. Déclara le fantôme. Je te souhaite une bonne vie mon garçon. Que ton existence soit plus libre, et que tu puisses porter des robes quoiqu’en dise autrui ! Le texte compte sec.

[Lae punk derp]

Aller, je m’auto-désigne génératrice de chaos et j’inaugure ton super jeu !

On commence donc « facile » avec les deux images que voici :

Spoiler: montrer

J’espère qu’elles vous inspirerons autant que moi, je fourmille déjà d’idées !

Et pour le délai, on va dire une semaine (jusqu’au 16 Mai donc), pour laisser le temps à toutes les grenouilles intéressées de trouver 20 minutes à consacrer au jeu.

J'apporte également ma modeste contribution à ce challenge, perso j'ai pas eu de soucis de chrono, mais je suis restée sur un format assez court, ceci expliquerait cela. En attendant voici:

Agathe se rendait tout apprêtée dans la salle de bal. Elle était grande, décorée de tableaux fastes et de chandeliers en cristal, un orchestre jouait même de la musique.

Son cœur battait à la chamade dans sa poitrine. Emportée par l'atmosphère gaie et propice de ce lieu enchanteur, elle demanda à un jeune homme qui se tenait en retrait de la faire danser. Elle était comme ça Agathe, directe, n'ayant que faire des convenances.
L'homme posa une main légère sur sa taille et glissa son autre main dans la sienne, avant de l'entraîner dans un tourbillon de satin.

Rien n'était meilleur que ce moment, le son des instruments, la lumière des chandeliers, le bruit des pas sur le parquet, le bruissement des robes en tissus qui virevoltent; tout ce qui faisait un bal. Agathe était sur un petit nuage, là elle était dans son élément, à sa place sur ce parquet à enchaîner valse après valse, c'est là qu'elle était vraiment heureuse.

- Excusez-moi!

Elle ignora la voix, continuant de danser, de vivre.

- Madame! Excusez-moi, mais il va falloir partir. Nous allons fermer.

La bulle éclata brutalement. Elle n'était plus dans sa magnifique salle de bal aux décorations fantastiques, elle n'était plus dans sa robe de satin ni dans les bras d'un beau danseur.
Agathe baissa tristement la tête et s'avança en direction de la sortie.
À la place des bruits qui la comblait tant, ne raisonnait que le bruit de ses chaussures feutrées et de sa canne. Oh! Cette horrible canne, comme elle pouvait la haïr.
Elle haïssait son corps qui vieillissait, et qui ne lui permettait plus de faire la seule chose qui la rendait vraiment heureuse: danser.Le texte compte sec.

[LaMarquiseDeMerteuil]

Ahah, je suis rassurée alors, je ne suis pas là seule que le chrono met en difficulté ! Mais au moins c’est un vrai défi. Et ceci dit, au prorata du nombre de sec que tu as écris, t’as pas tant dépassé que ça, chapeau !
Et ton histoire est chouette, sa légèreté de ton est surprenante compte tenu des images de départ (à moins que ce ne soit moi qui me tourne un peu facilement vers du sombre… ), et en plus il y a un petit message derrière !
Bravo !

Bien joué aussi ! Une touche de mélancolie avec cette évocation de « fantômes du passé », j’aime bien cette interprétation de l’image aussi, c’est original !
Et bravo pour le défi réussi bien sûr, tu es la seule à rentrer dans les 20 minutes pour le moment !

[Lucaswpk]

Bon, je crois que j'ai dépassé le timer d'une ou deux minutes

- Laisses-nous rentrer ..! Laisse-nous rentrer !
*Toujours la même rengaine quand maman et papa ne sont pas là !* se dit Elisa en haussant les sourcils, allongée sur la banquette lui servant de lit et occupée à finir Zelda "Link to the past" la tête contre la fenêtre. A l’extérieur, une silhouette humanoïde laiteuse colle son visage contre la vitre et la regarde avec insistance. Elle nage ou vole dans une sorte de brume épaisse sans fond, ni composée d'eau ni de gaz.
- Laisse-nous entrer !
- Arrête de me déranger et de me parler dans ma tête j'ai horreur quand tu fais ça ! vocifère Elisa à bout de nerfs.
Elle avait rompu avec son petit ami plus tôt et n'avais pas la tête à parler avec gobone si casse-pied quand il s'y met.
Elle tressaille lorsqu'un grondement très bruyant se fait entendre de l'autre côté de la fenêtre. Elle retire ses écouteurs juste à temps pour voir la silhouette s'éloigner plus loin en longeant le bâtiment en direction du bruit.
- Oh non c'est pas vrai ! s'exclame t-elle.
Elisa se lève puis courre à moitié vers la porte de sa chambre qu'elle ouvre en vitesse. Elle trottine dans le couloir jusque dans la grande salle remplie de statue de pierre. En arrivant, haletante, elle découvre la parois de droite en Filibrarium, remuer comme une vague, est percée, comme si on avait tiré des coups de feu a travers de l'autre côté vers l'intérieur et que la matière du mur s'était figée sur la trajectoire de la balle.
- Non c'est pas possible..! Pourquoi ?? POURQUOI ?!
Elle essuie une grosse larme sur sa joue et regarde les statue une par une. L'une a le front brillant , elle s'avance avec prudence.
- Vous êtes piégés maintenant comment allez-vous faire pour sortir ?! sanglote Elisa.
Pour seule réponse la lumière sur le front de la statue l'éblouis et elle perds connaissance.

*****

Elle se réveille en pleine rue newyorkaise aveuglée par le soleil, au dessus d'elle des junkies inquiet discute de son état. Elle se lève comme si de rien était et courre attraper le premier journal qu'elle trouve par terre. * J'ai dormis un an !!*. Ce n'est cependant pas la seule nouvelle. La première page montre le président Macron tenant la main en souriant à un Vladimir Putin tout aussi souriant comme deux amant. Le gros titre : " Benjamin netanyahou selectionné pour être le témoin de mariage !". Elle fouille ses poche et trouve un passeport russe et français. Le texte compte sec.

Je vous laisse faire ce que voulait de cette fin

[Lucaswpk]

Lae punk derp :O C'est si triste est beau à la fois... et si triste T_T Cam Tiberyl c'est fou d'avoir créer quelque chose d'aussi positif en partant de quelque chose d'aussi sombre tout en respectant le thème
Bien joué vous tous