D'accord ! Mais du coup c'est très différent. Il y a quand même un stade important qui définit la vie (plus ou moins nettement, mais c'est un autre débat), qui correspond à l'instauration d'un métabolisme, et de capacité de reproduction en conservant de l'information. C'est l'arrivée à ce stade qui est particulièrement mystérieuse.Quant à la vie en suspension, il n'est pas nécessaire que la vie, par là j'entends des organismes vivants, soit transportée, il suffit des briques élémentaires soient disséminées, qui trouveront peut-être en chemin l'occasion de s'assembler ou de se recombiner et faire repartir la vie.
Ensuite, que des molécules élaborées (organiques complexes ? pré-biotiques? biologiques ?) puissent transiter au sein du système solaire, voire au-delà, et jouer un rôle important dans l'apparition de la vie chez nous, pourquoi pas ! Je crois que le débat sur le rôle des molécules organiques apportées par les comètes est toujours très actif. Mais pour moi le passage à "la vie", c'est quand ces briques sont rassemblées au sein d'un organisme.
Et d'autre part, si on parle de briques complexes mais moins élaborées que des organismes complets, il devient aussi plus facile d'invoquer un mécanisme de formation local sans avoir recours à des transferts intersidéraux.
@L'homme au chapeau
Ni astrophysicien, ni biologiste, pour ma part. Ma spécialité est la physico-chimie et la mécanique des matériaux.Il est vrai aussi que dans les romans de "hard SF" on a tendance à aller plus loin, mais la plupart de ceux qui en écrivent sont des professionnels du sujet.
Ah bon ? Vous en êtes ?
Pourquoi sortir ?Et les trous noirs à-dedans ? OK je