Dans mes bras, bout de duvet !Tristeplume a écrit :Perso je pense que comme le reste, l'originalité est quelque chose qui se travaille. Elle vient des petites touches personnelles qui apparaissent au fil de l'écriture, en fonction de nos influences, de notre sensibilité.
C'est exactement ce que je pense.
Voir d'ailleurs là-dessus l'excellent billet "comment ne pas écrire des histoires" d'Yves Ménard.
En fait, ça dépend beaucoup des auteurs. Certains savent très bien doser la longueur du texte, d'autres non.Jo Ann V a écrit :Oui mais, comment savoir avant d'avoir commencé à écrire ?
Par exemple, si j'ai une idée, je me dis "va pour 300 000 sec". J'écris, ça peut aller jusqu'à 500 000 sec dépendant de comment je raconte, mais beaucoup moins. Comment se dire, lorsqu'on n'a jamais écrit, je vais faire une trilogie, 500Ksec par tome ? A priori, on ne le sait qu'après avoir écrit (terminé ?) le premier roman ? On a beau avoir un synopsis de 3 pages, ça peut ne pas avoir besoin de 250Ksec si ce n'est que pour des redites ?
On peut effectivement se tromper complètement par rapport aux prévisions, mais quand même, il y a des choix en cours de route : est-ce que je rajoute cette intrigue secondaire ou est-ce que je suis pressé de finir ? Est-ce que je me tiens à mon scenario écrit à l'avance ou est-ce que j'invente de nouvelles péripéties au fur et à mesure ? Et il y a aussi des choix après l'écriture du premier jet : est-ce que j'ai dans l'idée de supprimer des scènes ou d'en rajouter ?
Bref, on n'est pas tout à fait sans moyens mais globalement, tu as raison, il faut rester humble : parfois, c'est le texte qui décide.