Mys'to a écrit :Bah... Je fais quelques bêta et il y a tout de même moyen de dire les choses gentillement, non ???
En fait, les bêta-lecteurs disent les choses gentiment et avec diplomatie. Mais ils font aussi des remarques directes et nécessaires. Quand un auteur les lit, cela peut être dur à encaisser Ce n'est pas le bêta-lecteur qui est jugé comme étant méchant, mais c'est le fait de se confronter aux défauts de son texte, un texte qu'on a souvent chéri, aimé, trituré dans tous les sens et dont on a pensé qu'il était déjà le meilleur possible. Le retour à la réalité peut faire très mal.
Je sais que moi, j'ai beaucoup de mal. Je ne présenté d'ailleurs quasiment plus de texte ici parce que je n'y arrive pas.
(Par contre j'adore bêta-lire )
Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Quoi qu'il en soit, je vais bientôt soumettre les premiers chapitres de mon Roman dans la cage aux tigres de la bêta lecture et j'espère bien en prendre pour mon grade... C'est comme ça qu'on avance...
...comme le plus imperceptible frémissement de la toile rappel l'immonde araignée tapie en son centre...
Très juste Isaiah !
Moi, plus ils sont "naffreux" avec moi, les betas lecteurs, mieux c'est !
J'ajouterais seulement ceci :
-en étant beta-lu souvent, on comprends assez vite ce qui caractérise nos écrits.
-en beta lisant, on progresse aussi dans notre écriture
-certaines betas sont plus pertinentes que d'autres mais toutes ont leur intérêt. Un lecteur s'est penché sur mon texte, rien que ça, c'est magique !
- grace aux bétas j'ai compris et affiné mon style, pris conscience que les choses qui plaisent à certains rebutent les autres, et je sais maintenant qu'on ne peut pas plaire à tout le monde.
- là 99 %, les betas sont utiles (ne serait-ce que pour un mot imprécis, une virgule oubliée, une tournure maladroite)
Sytra a écrit :Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Je suis d'accord mais il est aussi vrai que terminer par le positif aide à digérer plus vite le négatif parce que la dernière impression laisse plus de traces que celle du début.
Si fait que mes commentaires commencent par un rapide général positif, continue par le négatif et termine par les points positifs.
En cours : Bob le Blob et les Poubelles
100%
Actualité : Les Garloup, ed.ActuSF Entre troll et ogre en poche !
Rencontre autrice : "Pass Culture" sur Adage
Alors que l'aube diffuse sa couleur sur le monde, le tigre sort du bois noir et lève les yeux vers le ciel qui s’étend de l’autre côté du mur. Est-ce le jour pour jouer sa vie ?
Sytra a écrit :Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Je suis d'accord mais il est aussi vrai que terminer par le positif aide à digérer plus vite le négatif parce que la dernière impression laisse plus de traces que celle du début.
Si fait que mes commentaires commencent par un rapide général positif, continue par le négatif et termine par les points positifs.
J'appelle ça la méthode sandwich, et je l'applique aussi
Mes derniers bébés : I.R.L., éditions Gulf Stream et Quelques pas de plus, éditions Scrineo
Grenouille tu as été, grenouille tu resteras.
Sytra a écrit :Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Je fais comme Sytra.
Je pense qu'un auteur crispé et sur la défensive n'apprend pas beaucoup de son bêta-lecteur. Il faut le mettre en confiance (l'attirer au fond de la ruelle sombre avec un sourire et un bout de fromage et après, pan ! un coup de bâton par derrière ! nierk nierk).
La méthode sandwich, je n'y arrive pas. Sauf éventuellement par un petit encouragement en fin de bêta.
Et surtout, il faut considérer l'auteur comme un frère d'encre.
Site officiel Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1 Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
Beorn a écrit :Il faut le mettre en confiance (l'attirer au fond de la ruelle sombre avec un sourire et un bout de fromage et après, pan ! un coup de bâton par derrière ! nierk nierk).
Sytra a écrit :Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Je suis d'accord mais il est aussi vrai que terminer par le positif aide à digérer plus vite le négatif parce que la dernière impression laisse plus de traces que celle du début.
Si fait que mes commentaires commencent par un rapide général positif, continue par le négatif et termine par les points positifs.
Je commence par le positif quand il y a beaucoup de négatif, pour les mêmes raisons que Sytra.
Mais quand il y a beaucoup de positif aussi, je commence par le négatif. Parce que ça fait du bien de finir sur un "malgré ça, j'ai adoré ton texte" (et puis parce que ça fait un peu *suspense suspense... et c'eeeeest gagné, vous remportez la superbe ferrari jaune canari à klaxon d'hippopotame !* )
Célia a écrit :Je ne te ferai plus jamais confiance
Milora a écrit :Mais quand il y a beaucoup de positif aussi, je commence par le négatif. Parce que ça fait du bien de finir sur un "malgré ça, j'ai adoré ton texte" (et puis parce que ça fait un peu *suspense suspense... et c'eeeeest gagné, vous remportez la superbe ferrari jaune canari à klaxon d'hippopotame !* )
Moi aussi, je veux le canari à klaxon d'hippopotame, moi aussi !!
Site officiel Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1 Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
Sytra a écrit :Une petite astuce qui aide bien des auteurs à ressentir moins/moins longtemps la "crispation" évoquée par Elyna : commencez par dire les points positifs. Une fois (un peu ?) rassuré sur son texte, on accepte plus facilement le négatif.
Je fais comme Sytra.
Pareil. J'ai pris l'habitude de commencer par les points positifs. Je trouve que c'est rassurant.
(l'attirer au fond de la ruelle sombre avec un sourire et un bout de fromage et après, pan ! un coup de bâton par derrière ! nierk nierk).
C'est grave, ça, en bêta, je ne sais plus si je donne d'abord les côtés négatifs ou positifs. Je crois qu'en fait je me concentre d'abord sur ce qui m'a le plus marqué. Je parle d'abord du fond, pour donner le positif et le négatif, puis pareil pour la forme, et j'en rajoute une couche quand j'ai un truc à dire qui relie les deux.
En tant qu'auteur, je crois que je m'en fous du sens du moment que je récupère les principaux points à revoir avec un peu de positif (parce que, quand même, ça passe tout de suite mieux ).