Qu'Hélène ou que Hélène ?
Qu'Hélène ou que Hélène ?
Tout est dit dans le titre. Lequel des deux doit-on utiliser ? Quelle est la règle générale qui s'applique pour savoir quand le "e" est élidable ou pas ?
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Dans le même ordre d'idée (je ne vais pas ouvrir un autre topic) : "entend-il" ou "entend-t-il" ? Toutes les pages web un peu sérieuses (mais pas orientées grammaires/orthographes), genre site du Sénat, que j'ai trouvées font apparaître les deux écritures...
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Coucou,
La première question dépend en partie du H initial :
S'il est aspiré, on ne fait pas l'élision.
Ex : les paysages de Hongrie (et pas d'Hongrie)
Si le H est muet comme c'est le cas pour Hélène, l'élision est possible mais pas obligatoire.
ex : La chambre d'Hélène ou la chambre de Hélène sont corrects (idem avec que, qu')
Personnellement je fais l'élision systématiquement à l'oral, mais il m'arrive de ne pas la faire à l'écrit.
Pour la seconde il me semble que la règle est :
Un verbe prend un "t" euphonique devant "elle, il, on", seulement si ce verbe se termine par une autre lettre que "d" ou "t".
Donc on devrait écrire "entend-il ?"
Si me m'égare les spécialistes de la mare me corrigeront.
La première question dépend en partie du H initial :
S'il est aspiré, on ne fait pas l'élision.
Ex : les paysages de Hongrie (et pas d'Hongrie)
Si le H est muet comme c'est le cas pour Hélène, l'élision est possible mais pas obligatoire.
ex : La chambre d'Hélène ou la chambre de Hélène sont corrects (idem avec que, qu')
Personnellement je fais l'élision systématiquement à l'oral, mais il m'arrive de ne pas la faire à l'écrit.
Pour la seconde il me semble que la règle est :
Un verbe prend un "t" euphonique devant "elle, il, on", seulement si ce verbe se termine par une autre lettre que "d" ou "t".
Donc on devrait écrire "entend-il ?"
Si me m'égare les spécialistes de la mare me corrigeront.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Le "h" est une consonne, donc "que Hélène" logiquement à l'écrit.
Pour le "entend-il" ou "entend-t-il", l'usage de l'oreille tend à s'imposer donc "entend-il". Je n'ai jamais vu l'autre graphie, je suis dubitatif.
Pour le "entend-il" ou "entend-t-il", l'usage de l'oreille tend à s'imposer donc "entend-il". Je n'ai jamais vu l'autre graphie, je suis dubitatif.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
H est une consonne certes mais s'il est muet, l'élision est possible.Daerel a écrit :Le "h" est une consonne, donc "que Hélène" logiquement à l'écrit.
En fait, c'est l'équivalent d'un nom commençant par une voyelle :
On peut dire "la chambre d'Anne ou la chambre de Anne" les deux sont acceptés sauf sur un texte officiel : Une conférence de Anne Machine, ou lorsque le prénom est tronqué : la chambre de A. Machine.
Ce sont les règles que j'emploie mais je n'ai pas de livre de grammaire sous la main pour citer une référence biblio. C'est donc à confirmer.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Bonne remarque.
Par exemple, on écrit l'histoire ou l'homme.
La grosse question que je me pose est la suivante : cette règle s'applique-t-elle aux noms propres ? On écrit bien la Hollande, la Hesse, le Havre et non l'Hollande, l'Hesse, l'Havre.
A l'oral, l'élision se fait pour dire phnoétiquement "k'élènneuh", aucun problème. mais à l'écrit, je m'interroge.
Par exemple, on écrit l'histoire ou l'homme.
La grosse question que je me pose est la suivante : cette règle s'applique-t-elle aux noms propres ? On écrit bien la Hollande, la Hesse, le Havre et non l'Hollande, l'Hesse, l'Havre.
A l'oral, l'élision se fait pour dire phnoétiquement "k'élènneuh", aucun problème. mais à l'écrit, je m'interroge.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
La règle que j'ai énoncée plus tôt est justement celle des noms propres commençant par un h muet ou une voyelle (même traitement).
Les noms que tu cites Daerel ont justement un H initial aspiré et non pas muet.
Il faudrait trouver un nom de lieu avec un H muet...
...
...
"Les rues d'Hollywood", ça marche.
Ah, et pour les noms propres de personne, j'ai un exemple infaillible :
"Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?"
Les noms que tu cites Daerel ont justement un H initial aspiré et non pas muet.
Il faudrait trouver un nom de lieu avec un H muet...
...
...
"Les rues d'Hollywood", ça marche.
Ah, et pour les noms propres de personne, j'ai un exemple infaillible :
"Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?"
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Hihi ! Tout à fait !Boite en carton a écrit :La règle que j'ai énoncée plus tôt est justement celle des noms propres commençant par un h muet ou une voyelle (même traitement).
Les noms que tu cites Daerel ont justement un H initial aspiré et non pas muet.
Il faudrait trouver un nom de lieu avec un H muet...
...
...
"Les rues d'Hollywood", ça marche.
Ah, et pour les noms propres de personne, j'ai un exemple infaillible :
"Quelle est la couleur du cheval blanc d'Henri IV ?"
Le souci est que Hollywood (ahhh, je n'élide pas, ça me fait bizarre de l'élider) a un H aspiré qui s'entend. L'écrire en élision relève d'une vilaine habitude française.
De même, le "d'Henri IV" est la graphie phonétique née de la prononciation radiophonique de cette règle. On écrit tout aussi bien le cheval blanc de Henri IV.
Il y a là une mutation actuelle de l'élision du h des noms propres en France due à la prononciation radiophonique et télévisuelle. Disons le clairement : pour enchaîner les blagues ou pour parler vite (ou par ignorance), les présentateurs et intervenants radiophoniques et télévisuels massacrent le français (combien de fois ai-je hurlé en écoutant le journal TV à cause des fautes de français ?).
Peu à peu, cette prononciation se répand dans la population car les présentateurs radiophoniques et télévisuels sont considérés comme faisant partie de ceux qui savent et bénéficient dès lors d'une influence linguistique énorme. Il suffit de voir l'immense succès du "J't'ai cassé !" de Brice de Nice qui a consacré un sens inédit (au sens national, s'entend) au verbe "casser" pour s'en convaincre.
En clair, je persiste à croire que les noms propres ne créent pas d'élision dans les règles classiques mais qu'au vu de l'évolution de la langue, c'est toléré et que cela créera même une nouvelle règle probablement.
Cependant, il est possible que j'aie tort.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Ah , j'ai trouvé. Pour les noms propres, j'ai trouvé ça :
http://www.aidenet.eu/grammaire01b.htm
Au paragraphe 154, il semble estimer que pour la plupart des noms propres commençant par un h, l'élision ne s'effectue pas.
Le souci est la mention de "plupart". Quelles sont les exceptions ? Pas de réponse.
http://www.aidenet.eu/grammaire01b.htm
Au paragraphe 154, il semble estimer que pour la plupart des noms propres commençant par un h, l'élision ne s'effectue pas.
Le souci est la mention de "plupart". Quelles sont les exceptions ? Pas de réponse.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Je peux te citer un exemple :
l'Hérault.
Tu ne pourras pas me dire que c'est à cause de la télé cette fois
Cet exemple est particulier parce qu'il n'autorise même pas la forme non élidée.
l'Hérault.
Tu ne pourras pas me dire que c'est à cause de la télé cette fois
Cet exemple est particulier parce qu'il n'autorise même pas la forme non élidée.
Re: Qu'Hélène ou que Hélène ?
Donc, on a nos exceptionsBoite en carton a écrit :Je peux te citer un exemple :
l'Hérault.
Tu ne pourras pas me dire que c'est à cause de la télé cette fois
Cet exemple est particulier parce qu'il n'autorise même pas la forme non élidée.
Youpi