Umanimo a écrit :J'ai besoin d'une information médicale : que met-on pour accompagner une perfusion d'antibiotiques et d'antidouleurs ? Simplement de l'eau glucosée ou quelque chose de plus complexe ou totalement autre chose ?
Les antibiotiques IV et antalgiques IV type paracétamol ou anti-inflammatoires sont délivrés lors d'une perfusion assez courte : 20 à 30 minutes en générale. Ils sont branchés sur une un raccord en Y, l'autre branche étant raccordée à une perfusion "simple" de type NaCl ou soluté glucosé polyionique (en terme hospitalier : un G5%).
Umanimo a écrit :Lorsqu'on le soigne enfin sérieusement, on lui retire cet éclat (par contre, est-ce logique qu'il arrive quand même à s'en sortir, n'est-ce pas une blessure trop grave ?).
Avec notre médecine moderne, je dirais au moins une intervention chirurgicale, du matériel de drainage, des pansements sous anesthésie générale au début et de l'eau bénite
parce qu'une péritonite sur un corps étranger traitée tardivement, vaut meux que le bonhomme soit solide et évite la nécrose de la paroi abdominale, la septicémie. Mais c'est pas impossible.
Umanimo a écrit :J'ai eu une réponse que s'il a pris plein d'antibio, il faut lui en donner un costaud pour couvrir un large spectre et que la préparation contient déjà ce qu'il faut.
Pour l'antidouleur ? Morphine, mais sous quelle forme ? Vu le genre du perso, qui aime bien avoir tout ce qui est à la pointe du progrès (c'est lui qui a approvisionné l'hôpital où il se trouve), la pompe paraît logique. Les préparations morphiniques qu'on met dans les pompes sont également toutes prêts ? Donc à priori par besoin d'autre chose.
Morphine à la pompe et si possible PCA (en gros, quand il a mal, il injecte lui-même en appuyant sur un bouton une dose de morphine préalablement choisie. Les doses sont limitées dans le temps et sur 24 heures pour éviter les surdosages) + antalgiques type paracétamol, assez synergique avec la morphine.
Umanimo a écrit :Il n'est pas dans le coma, donc il peut boire et manger, sauf que la blessure est au ventre, n'est-il pas recommandé de ne pas manger dans ce cas-là et même boire n'est-il pas déconseillé ?
A jeun uniquement s'il y a eu plaie du tube digestif ou s'il y a occlusion fonctionnelle de l'intestin, fort probable si péritonite. Dans ce cas, tu devrais prévoir une alimentation parentérale en plus, car les patients infectés ont des besoins caloriques très supérieurs à d'habitude.
Déa a écrit :un bisous sur le front (et un bisous sans microbes
private joke avec son récit)
Très efficace aussi, à ne jamais oublier
(bon d'accord, je travaillais avec des enfants, pas avec des adultes
)