Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Le personnage principal c'est le rôle titre et emblématique, celui autour duquel va tourner l'intrigue, et le protagoniste c'est celui qui va vivre cette intrigue. Ça peut être le même personnage. Dans les comics, Superman sera souvent les deux. Dans Rome (HBO), on suit l'ascension de César à travers les yeux d'un centurion (le protagoniste). Le protagoniste est suivit par la narration et vit la majorité des conflits alors qu'un personnage principal peut être absent du récit : je pense que le Godot de Beckett doit coller, mais j'ai pas vu la pièce.
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Il existe aussi une variante que l'on retrouve dans de nombreux récits types polars ou films noirs. Le protagoniste doit au départ accomplir un objectif pour lequel il n'a pas d'intérêt personnel, c'est ce que l'on va appeler la mission. Il doit l'accomplir parce que c'est son travail. Dans le cas par exemple du détective privé, c'est juste pour l'argent, il n'y a pas d'affect. Mais, ce qui devient intéressant, c'est lorsque le protagoniste commence à vouloir aller au-delà de la mission qu'on lui confie, il se met à creuser et du coup devient trop "zélé" au point de peut-être nuire aux intérêts de son employeur. C'est un cas classique qui permet de créer des divergences d'intérêts et donc des retournements dans le récit. A titre d'exemple je pense au film de Polanski : Chinatown, dont le Héros Jack Gittes (détective privé à LA dans les années 30-40) décide de poursuivre son enquête sur une banale enquête liée à un adultère, car en creusant il sent que cela va beaucoup plus loin !Anaïs a écrit : ↑lun. avr. 30, 2018 6:08 amJe viens de terminer Enfant du chaos, d'Eva Simonin (label Naos - que j'adore cette auteure ), eh ben c'est justement ce qu'elle fait : un personnage qui accepte une mission, mais avec des moyens mis en œuvre qui heurtent sa nature profonde. Tout le roman s'écoule sur cette ambivalence, et mon cœur a vraiment battu pour l'héroïne qui pourtant semblait se laisser porter par la volonté de quelqu'un d'autre.
Dés ce moment, bien que son employeur tente de le dissuader de poursuivre. Jack continue et tente d’influer sur la situation en tentant de convaincre la personne qui l’emploie de le laisser continuer. D’autres protagonistes essaient aussi de le dissuader par la coercition ou la « corruption » (en fait on lui propose une grosse d’argent pour arrêter son enquête). Cette situation créé un retournement : d’un simple travail on passe à une affaire qui devient plus personnelle. En s’appropriant la mission, le protagoniste passe au stade de la quête personnelle. Les raisons qui le poussent à cela constituent de puissants moteurs pour faire avancer l’intrigue !
Pour faire un film, premièrement, une bonne histoire, deuxièmement, une bonne histoire, troisièmement, une bonne histoire. Henri-Georges Clouzot (cinéaste)
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Je trouve que l'ascension de César dans Rome de HBO est un peu trop éloignée, pour séparer vraiment les rôles (les deux protagonistes me semblent être aussi les héros de l'histoire, mais avec des objectifs propres, qui diffèrent)
Je viens de tomber sur ces deux articles, qui ont l'air pas mal :
http://www.aproposdecriture.com/redefin ... e-et-heros
http://www.scenarmag.fr/protagoniste-pe ... principal/
Tout le monde n'utilise pas toujours les mêmes termes (je suis un peu fâché avec "personnage principal", cela ne veut pas dire grand chose pour moi), il faut y trouver ce qui nous parle ?
Je viens de tomber sur ces deux articles, qui ont l'air pas mal :
http://www.aproposdecriture.com/redefin ... e-et-heros
http://www.scenarmag.fr/protagoniste-pe ... principal/
Tout le monde n'utilise pas toujours les mêmes termes (je suis un peu fâché avec "personnage principal", cela ne veut pas dire grand chose pour moi), il faut y trouver ce qui nous parle ?
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
T'embête pas trop avec ça si t'as saisi les mécaniques du conflit. Si tu veux je te retrouve les explications de Lavandier.
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Rappelons que le héros, le narrateur et le protagoniste ne sont pas forcément les mêmes.
Le héros est le "gentil", celui qui au coeur de l'histoire principale.
Le protagoniste est celui a qui arrive les choses dans notre récit
Le narrateur est celui qui raconte l'histoire.
Par exemple, si je raconte l'histoire de Jeanne d'Arc à la première personne, je suis Héros (H), Protagoniste (P) et Narrateur (N)
Si je suis un chroniqueur qui raconte l'histoire de Jeanne, elle reste P et H mais pas N.
Si je raconte l'histoire d'un soldat héroïque dans une des campagnes de Jeanne d'Arc, qui est envoyé en mission par elle, je suis N, il est H et P
Si je raconte l'histoire de la Hire, je serais N, il serait P et Jeanne serait toujours H.
J'espère que ça clarifie?
Pour les histoires de mission, il y a aussi un morceau de caractérisation à faire.
Si le personnage est un soldat d'élite à qui on confie une mission, il est possible qu'il n'ait pas de motivation personnelle pour cette mission particulière, mais il aura des motivations sur le fait d'être soldat. Il est alors intéressant de s'interroger sur le pourquoi il en est arrivé là, qu'est-ce qui l'a poussé à faire ces choix?
Après si c'est un conscrit, ou si on l'y force, c'est effectivement une autre question
Le héros est le "gentil", celui qui au coeur de l'histoire principale.
Le protagoniste est celui a qui arrive les choses dans notre récit
Le narrateur est celui qui raconte l'histoire.
Par exemple, si je raconte l'histoire de Jeanne d'Arc à la première personne, je suis Héros (H), Protagoniste (P) et Narrateur (N)
Si je suis un chroniqueur qui raconte l'histoire de Jeanne, elle reste P et H mais pas N.
Si je raconte l'histoire d'un soldat héroïque dans une des campagnes de Jeanne d'Arc, qui est envoyé en mission par elle, je suis N, il est H et P
Si je raconte l'histoire de la Hire, je serais N, il serait P et Jeanne serait toujours H.
J'espère que ça clarifie?
Pour les histoires de mission, il y a aussi un morceau de caractérisation à faire.
Si le personnage est un soldat d'élite à qui on confie une mission, il est possible qu'il n'ait pas de motivation personnelle pour cette mission particulière, mais il aura des motivations sur le fait d'être soldat. Il est alors intéressant de s'interroger sur le pourquoi il en est arrivé là, qu'est-ce qui l'a poussé à faire ces choix?
Après si c'est un conscrit, ou si on l'y force, c'est effectivement une autre question
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Non, ce n'est pas clair du tout ! Vous mélangez trop de notions différentes, à mon humble opinion !
Pourquoi le héros serait "le gentil" ? Et pourquoi au cœur de l'histoire principale ? Cela se discute, mais je suis loin d'être calé ! Vous m'avez convaincu de creuser cette question en allant puiser dans les différentes sources (dont Yves Lavandier, merci RedRhum pour ce rappel)
Pourquoi le héros serait "le gentil" ? Et pourquoi au cœur de l'histoire principale ? Cela se discute, mais je suis loin d'être calé ! Vous m'avez convaincu de creuser cette question en allant puiser dans les différentes sources (dont Yves Lavandier, merci RedRhum pour ce rappel)
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Hello,
Quelques définitions et rappels :
http://www.derniermot.net/distribuez-le ... a-vos.html
http://www.aproposdecriture.com/redefin ... e-et-heros
http://www.scenarmag.fr/protagoniste-pe ... principal/
En résumé :
narrateur = celui qui raconte ; s'il est l'un des personnages de l'histoire, il sera le personnage principal
personnage principal = celui par qui on vit l'histoire
protagoniste = celui qui fait avancer l'intrigue, celui qui agit, celui qui est au centre de l'histoire racontée
héros = personnage principal + protagoniste = celui par qui on vit l'histoire ET qui fait avancer l'intrigue (+ éventuellement un aspect extraordinaire à son histoire/sa destiné)
Ces définitions-là n'ont pas grand chose à voir avec le fait que les personnages soient gentils ou méchants
Quelques définitions et rappels :
http://www.derniermot.net/distribuez-le ... a-vos.html
http://www.aproposdecriture.com/redefin ... e-et-heros
http://www.scenarmag.fr/protagoniste-pe ... principal/
En résumé :
narrateur = celui qui raconte ; s'il est l'un des personnages de l'histoire, il sera le personnage principal
personnage principal = celui par qui on vit l'histoire
protagoniste = celui qui fait avancer l'intrigue, celui qui agit, celui qui est au centre de l'histoire racontée
héros = personnage principal + protagoniste = celui par qui on vit l'histoire ET qui fait avancer l'intrigue (+ éventuellement un aspect extraordinaire à son histoire/sa destiné)
Ces définitions-là n'ont pas grand chose à voir avec le fait que les personnages soient gentils ou méchants
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Ah je me suis effectivement embrouillé sur le héros! Au temps pour moiJi Aʃka a écrit : ↑mar. mai 01, 2018 5:29 pmHello,
Quelques définitions et rappels :
http://www.derniermot.net/distribuez-le ... a-vos.html
http://www.aproposdecriture.com/redefin ... e-et-heros
http://www.scenarmag.fr/protagoniste-pe ... principal/
En résumé :
narrateur = celui qui raconte ; s'il est l'un des personnages de l'histoire, il sera le personnage principal
personnage principal = celui par qui on vit l'histoire
protagoniste = celui qui fait avancer l'intrigue, celui qui agit, celui qui est au centre de l'histoire racontée
héros = personnage principal + protagoniste = celui par qui on vit l'histoire ET qui fait avancer l'intrigue (+ éventuellement un aspect extraordinaire à son histoire/sa destiné)
Ces définitions-là n'ont pas grand chose à voir avec le fait que les personnages soient gentils ou méchants
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
c'est bien de clarifier tout ça
Logiquement oui, c'est toujours plus intéressant de raconter la vie de quelqu'un à qui il arrive plein de conflit que celle de quelqu'un qui s'ennuie. Mais bien sûr, sortir de l'usuel n'est pas interdit !
C'est très intéressant, et si j'arrive à exploiter ce conflit potentiel, ça me poussera probablement à choisir cette option. Ya plus qu'à, faut qu'onAnaïs a écrit : ↑lun. avr. 30, 2018 6:08 amPour apporter une petite pierre à l'édifice, quand ton personnage a un objectif "imposé" par quelqu'un d'autre, tu as l'occasion de créer du conflit tangentiel. Je ne sais pas si tu te souviens de nos discussions là-dessus, mais l'idée, c'est que deux personnages aient un objectif similaire, et pourtant, leurs caractéristiques propres (par exemple leur choix des moyens pour l'obtenir) vont engendrer du conflit. Un protagoniste qui accepte un objectif imposé peut le faire mais pas de gaité de coeur. Ou se trouver devant des choix cornéliens, parce qu'il doit accomplir sa mission mais qu'au passage, ça entre en conflit avec ses propres valeurs. Bref, ce n'est pas parce que ton protagoniste semble passif (on lui donne un ordre, il l'exécute) qu'il n'y a pas de conflit. Et le conflit interne est souvent le plus intéressant.
ça donne envie ! Je l'ajoute à ma liste !Anaïs a écrit : ↑lun. avr. 30, 2018 6:08 amJe viens de terminer Enfant du chaos, d'Eva Simonin (label Naos - que j'adore cette auteure ), eh ben c'est justement ce qu'elle fait : un personnage qui accepte une mission, mais avec des moyens mis en oeuvre qui heurtent sa nature profonde. Tout le roman s'écoule sur cette ambivalence, et mon coeur a vraiment battu pour l'héroïne qui pourtant semblait se laisser porter par la volonté de quelqu'un d'autre.
Oh, je ne lis pas beaucoup de polar (en fait pas du tout), du coup je n'avais jamais fait attention à ce mécanisme ! Très intéressant !Marcus-dendrobate a écrit : ↑mar. mai 01, 2018 12:26 amIl existe aussi une variante que l'on retrouve dans de nombreux récits types polars ou films noirs. Le protagoniste doit au départ accomplir un objectif pour lequel il n'a pas d'intérêt personnel, c'est ce que l'on va appeler la mission. Il doit l'accomplir parce que c'est son travail. Dans le cas par exemple du détective privé, c'est juste pour l'argent, il n'y a pas d'affect. Mais, ce qui devient intéressant, c'est lorsque le protagoniste commence à vouloir aller au-delà de la mission qu'on lui confie, il se met à creuser et du coup devient trop "zélé" au point de peut-être nuire aux intérêts de son employeur. C'est un cas classique qui permet de créer des divergences d'intérêts et donc des retournements dans le récit. A titre d'exemple je pense au film de Polanski : Chinatown, dont le Héros Jack Gittes (détective privé à LA dans les années 30-40) décide de poursuivre son enquête sur une banale enquête liée à un adultère, car en creusant il sent que cela va beaucoup plus loin !
Dés ce moment, bien que son employeur tente de le dissuader de poursuivre. Jack continue et tente d’influer sur la situation en tentant de convaincre la personne qui l’emploie de le laisser continuer. D’autres protagonistes essaient aussi de le dissuader par la coercition ou la « corruption » (en fait on lui propose une grosse d’argent pour arrêter son enquête). Cette situation créé un retournement : d’un simple travail on passe à une affaire qui devient plus personnelle. En s’appropriant la mission, le protagoniste passe au stade de la quête personnelle. Les raisons qui le poussent à cela constituent de puissants moteurs pour faire avancer l’intrigue !
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
En lisant des articles, on voit effectivement le terme "personnage principal" revenir. En fait, il semble que ce terme soit celui utilisé par les scénaristes (pour l'écran). Pour nous romanciers, remplacer "personnage principal" par "personnage de point de vue" (point de vue de narration) paraîtrait logique ?
Sur les liens que j'ai mis plus haut, l'exemple détaillé sur Les évadés (adaptation de Stephen King au cinéma) est plutôt parlant, je trouve.
Je vais faire des recherches (car cette question m'intéresse, et dans certaines histoires, les nuances entre ces fonctions pour les personnages sont parfois subtiles)
Sur les liens que j'ai mis plus haut, l'exemple détaillé sur Les évadés (adaptation de Stephen King au cinéma) est plutôt parlant, je trouve.
Je vais faire des recherches (car cette question m'intéresse, et dans certaines histoires, les nuances entre ces fonctions pour les personnages sont parfois subtiles)
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Stef- : je ne crois pas que "personnage principal" soit un terme spécifique des scénaristes, c'est un terme qu'on retrouve partout dans les sujets sur l'écriture. Ça n'est pas incompatible de toute façon. Le point de vue, par contre, concerne le narrateur, qui n'est pas forcément un personnage de l'histoire. Quand il l'est, en revanche, il est généralement le personnage principal, c'est assez logique : c'est le personnage qui raconte, et c'est donc lui qui invite le lecteur dans l'histoire (métaphoriquement ou littéralement d'ailleurs). Dans ce cas, on peut dire qu'il s'agit de son point de vue, j'imagine. Mais il ne faut pas confondre le point de vue avec le narrateur. On peut tout à fait par exemple avoir un point de vue interne (centré sur un personnage) tout en ayant un narrateur extradiégétique (qui serait signifié par une narration à la troisième personnel du singulier, cas classique).
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Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Ça me semble très réducteur. D'abord, tu as des romans avec plusieurs protagonistes (Game of Thrones, l'Iliade...). Enfin, en blanche tu as des histoires où l'intrigue sert à illustrer un thème ou une idée, ou même à enseigner l'Histoire avec un grand H, type "Guerre et Paix".Ifuldrita a écrit : ↑dim. avr. 29, 2018 4:34 pmJe suis en pleine réflexion sur un prochain projet, et j'aurais besoin de vos lumières.
On dit souvent que le protagoniste doit être le moteur de l'action et doit être actif. Sur ça, j'ai les idées assez claires
Mais qu'en est-il de l'histoire (voire de l'Histoire) ?
Auriez-vous des exemples ou des contre-exemples (je prends tout type d'art ) ?
Pensez-vous que c'est partir avec un handicap et qu'il vaut mieux essayer de transformer l'intrigue pour que l'objectif vienne du protagoniste ?
Enfin, ton héros peut parfaitement être passif (genre Kafka, ou nombre de romances), le tout c'est que ce soit ton choix.
Re: Le protagoniste, moteur de l'histoire ?
Passif ou plutôt réactif ? Un personnage qui se laisse porter agira quand-même, mais sans prendre l'initiative.