Il s'agit de mon Challenge 2014 et j'en profite pour mes -challengers.
Titre : Le loupiot de la Maison des Vosges
Genre : Urban-Fantasy (de terroir )
Editeur : Editions du 38
Sortie : 6 novembre 2019
Prix :5,99 euros en numérique - 16 euros en papier grand format
Présentation de l'éditeur :
Mini-extrait (ouaip, fantasy du terroir serait peut-être plus appropriée que fantasy urbaine ):Suite à un accident qui a coûté la vie à ses parents et grands-parents paternels quand elle avait 6 ans, Camille a été élevée à Mende par sa grand-mère maternelle. Quand celle-ci meurt d’un cancer, la jeune femme décide de retrouver la maison vosgienne de sa petite enfance, et, peut-être, ce qu’il reste de sa famille paternelle. À peine arrivée à Servance, elle apprend qu’une vieille cousine vient de mourir dans un incendie, et un garçonnet couvert de bleus se réfugie en pleine nuit dans la maison de famille.
Camille se retrouve au cœur d’une vendetta entre une famille lorraine et la sienne, dont les Roméo et Juliette auraient eu un fils et même un petit-fils. Sans compter que certains cousins guérissent très vite de leurs ecchymoses et que tout le monde traite les chiens comme s’ils étaient des êtres humains.
Un roman de fantasy urbaine où s’imbriquent pouvoirs surhumains, action et mystères dont les clés sont à trouver dans un passé qui se mêle au présent. Passionnant !
Je décidai de satisfaire la curiosité de la charcutière, sans toutefois lui raconter ma vie. Ne pas être pimbêche est important pour se faire accepter dans un village, mais plus on en dit, plus les cancans vont bon train.
— Oui, je m’appelle bien Volque. Camille. Le 48, c’est la Lozère, j’habite à Mende et je viens quelques jours en vacances.
— Aaah, vous êtes la petite du Docteur Volque, alors. Je vous donnais du saucisson à l’ail quand vous n’étiez pas plus haute que trois pommes. Vous vous souvenez pas ? C’est la Jeanne Leuviot de Miellin qu’aurait été contente de vous voir... Vous êtes là pour elle ?
Elle avait pris un air tragique pour dire ça et attendait visiblement ma réponse. Si je n’avais guère envie de m’étendre à mon sujet, j’étais preneuse de toute information sur ma famille.
— Désolée, je ne me souviens pas d’elle. Pourquoi serais-je venue pour elle ? l’encourageai-je.
— Vous ne savez pas ?
— Heu, non...
— C’était dans le journal ce matin. Sa maison a brûlé, hier. Elle n’a pas eu le temps d’en sortir.
Elle s’interrompit, le temps de s’assurer que j’avais bien compris. Je pris une mine de circonstance. Elle continua :
— Mais le petiot a disparu.