Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Bonjour à toutes et à tous, je crée se poste suite à une réflexion qui m'est venue lors d'une discussion sur ce file : [Fantasy] L'Arche de Volnyr
Je me questionnais donc sur le fait qu'au file de mes écritures et réécritures, j'avais tendance à réduire la part de fantastique (magie, races, monstres etc.) pour rendre ces aspects plus "rationnels" (pour les races typiquement j'ai tendance à en faire des ethnies ou des personnes de nations étrangères ce qui explique leurs différences de traits physiques par rapport au reste des protagonistes).
Lors de l'un de mes projets, celui qui précède directement celui actuellement en cours, il y avait des dragons, des elfes, des golems etc. J'ai repris le même monde (en changeant la carte mais en gardant les même villes, royaumes, empires etc. et la même géopolitique), j'ai gardé le nom de beaucoup de personnage (bien qu'ils n'aient plus les même rôles, voir la même personnalité) mais j'ai réduit énormément la part de fantasy, la magie est beaucoup plus rare, les dragons n'existent plus etc.
Il est probable que j'ai été beaucoup influencé par les œuvres que j'ai lues, notamment Game of Thrones dans lequel ce qui est de l'ordre du fantastique est distillé au compte goutte (contrairement à un Harry Potter par exemple (deux cas extrêmes j'en conviens)).
Qu'en est-il de vous ? Comment gérez-vous la part d'imaginaire fantastique dans vos récits ?
Je me questionnais donc sur le fait qu'au file de mes écritures et réécritures, j'avais tendance à réduire la part de fantastique (magie, races, monstres etc.) pour rendre ces aspects plus "rationnels" (pour les races typiquement j'ai tendance à en faire des ethnies ou des personnes de nations étrangères ce qui explique leurs différences de traits physiques par rapport au reste des protagonistes).
Lors de l'un de mes projets, celui qui précède directement celui actuellement en cours, il y avait des dragons, des elfes, des golems etc. J'ai repris le même monde (en changeant la carte mais en gardant les même villes, royaumes, empires etc. et la même géopolitique), j'ai gardé le nom de beaucoup de personnage (bien qu'ils n'aient plus les même rôles, voir la même personnalité) mais j'ai réduit énormément la part de fantasy, la magie est beaucoup plus rare, les dragons n'existent plus etc.
Il est probable que j'ai été beaucoup influencé par les œuvres que j'ai lues, notamment Game of Thrones dans lequel ce qui est de l'ordre du fantastique est distillé au compte goutte (contrairement à un Harry Potter par exemple (deux cas extrêmes j'en conviens)).
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Voici mon challenge premier jet : Chroniques du Prince noir - T1 La Horde des Berzerkers
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Pour ma part, je ressens quelque chose de similaire dans mon écriture actuelle. Mon dernier projet était très "high fantasy" avec plein de races et de cultures, magies, en plus des créatures. A l'inverse, mes idées actuelles sont plus ancrées et limitées dans un contexte de fantasy faible.
Quelque part, j'attribue ça au fait que je soit un écrivain débutant. Faire des personnages intéressants et captivants, leur donner une voix propre, c'est un exercice difficile. De même qu'inventer des races avec leur propre physionomie et culture. En tant que débutant, je préfère donc centraliser l'action sur un monde moins vaste et complexe, histoire de pouvoir me focaliser sur les personnages sans me perdre dans une complexité "artificielle" qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. J'adore des univers tolkienesques et immenses, mais je n'ai simplement pas encore la confiance de m'y attaquer moi même.
Je pense que c'est aussi en partie dû à nos lectures actuelles, beaucoup de grosses sorties modernes mettent l'accent sur des monde à fantastique "faible" pour mettre plus en avant les personnages (exemple Première Loi, Game of Thrones, etc). Cependant, dans de nombreux cas cette réduction d'éléments fantastique se fait plus sur les personnages centraux que sur l'univers lui même; qui lui reste toujours fantasy.
Quelque part, j'attribue ça au fait que je soit un écrivain débutant. Faire des personnages intéressants et captivants, leur donner une voix propre, c'est un exercice difficile. De même qu'inventer des races avec leur propre physionomie et culture. En tant que débutant, je préfère donc centraliser l'action sur un monde moins vaste et complexe, histoire de pouvoir me focaliser sur les personnages sans me perdre dans une complexité "artificielle" qui n'apporte pas grand chose à l'histoire. J'adore des univers tolkienesques et immenses, mais je n'ai simplement pas encore la confiance de m'y attaquer moi même.
Je pense que c'est aussi en partie dû à nos lectures actuelles, beaucoup de grosses sorties modernes mettent l'accent sur des monde à fantastique "faible" pour mettre plus en avant les personnages (exemple Première Loi, Game of Thrones, etc). Cependant, dans de nombreux cas cette réduction d'éléments fantastique se fait plus sur les personnages centraux que sur l'univers lui même; qui lui reste toujours fantasy.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Construire une intrigue ET des personnages ET une narration ET un univers, c'est quelque chose d'extrêmement complexe. Quand on est auteur débutant, c'est super dur d'arriver à tout gérer et tout apprendre en même temps. C'est pour ça que je suis comme Tartifloutte : dans mes vieux projets de jeunesse, j'avais un univers de fantasy très riche, mais quand je suis arrivée sur la mare et que j'ai pris conscience de tout ce qu'il me restait à apprendre, je me suis mise à développer des projets de plus en plus simples. Et le truc le plus aisé à simplifier, c'est l'univers. (Bon, pour ma part, j'ai aussi cherché ensuite à simplifier mes intrigues, parce que pour moi le premier truc à maîtriser, c'est les personnages et la narration.)
Mais ça ne veut pas dire que je renonce à écrire des univers plus complexes. J'ai juste gardé pour plus tard les projets dont c'est le cas.
Mais ça ne veut pas dire que je renonce à écrire des univers plus complexes. J'ai juste gardé pour plus tard les projets dont c'est le cas.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Même constat ici.
Un premier roman foisonnant. Un deuxième épuré, au final, en terme de personnages et d’univers. Entre temps, une prise de conscience qu’il vaut mieux développer une belle idée que d’en survoler mille. Au pire, ces 999 autres idées seront 999 romans potentiels
Un premier roman foisonnant. Un deuxième épuré, au final, en terme de personnages et d’univers. Entre temps, une prise de conscience qu’il vaut mieux développer une belle idée que d’en survoler mille. Au pire, ces 999 autres idées seront 999 romans potentiels
Modifié en dernier par Tsumire le ven. févr. 14, 2020 7:21 pm, modifié 1 fois.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Dans mon écriture, je ne suis pas sûre que ce soit le cas? Ca varie d'un projet à l'autre. Il y a des projets où la magie va être plus discrète (genre, je me suis rendue compte dans mon challenge actuel que je n'avais pas eu de démonstration de mage en bonne et due forme, alors que tous mes persos sont des sorciers ), des fois beaucoup plus importante (au point parfois d'être au cœur de l'intrigue). Tout dépend de l'histoire, en fait.
Cela dit, il faut dire que je n'ai jamais été trop fan des races de Tolkien; je peux lire des histoires avec, mais je n'ai jamais eu envie d'écrire sur les nains, elfes, etc. J'ai sans doute été plus influencée par Harry Potter, car je puise plutôt dans la mythologie grecque, ou alors je m'inspire de créatures connues (notamment, j'ai une variante des vampires dans une histoire). Et j'ai peut-être le défaut doter ces créatures d'une personnalité trop humaine. La seule fois où j'ai un peu travaillé les différentes créatures, c'était dans mon challenge de l'année dernière; mais ce n'était pas très poussé, juste quelques traits de caractères communs chez les membres de différentes espèces. Ce n'est pas très important pour l'histoire au fond.
En fait, ça dépend de ce qu'on veut faire. Certains adorent créer des univers complexes; perso, si j'aime bien m'amuser avec les systèmes de magie, un peu la société, mais diviser mon monde entre différentes "races" ne m'attirent pas. Et en général, le degré de détail varie selon l'histoire que je veux raconter. Comme dit plus haut, c'est avant tout l'histoire qui m'importe quand je lis un livre. Certains vont peut-être lire de la fantasy pour le côté dépaysement; mais moi, ça va vite me lasser si derrière, je ne m'attache pas aux personnages ou que l'intrigue me laisse de marbre.
Cela dit, il faut dire que je n'ai jamais été trop fan des races de Tolkien; je peux lire des histoires avec, mais je n'ai jamais eu envie d'écrire sur les nains, elfes, etc. J'ai sans doute été plus influencée par Harry Potter, car je puise plutôt dans la mythologie grecque, ou alors je m'inspire de créatures connues (notamment, j'ai une variante des vampires dans une histoire). Et j'ai peut-être le défaut doter ces créatures d'une personnalité trop humaine. La seule fois où j'ai un peu travaillé les différentes créatures, c'était dans mon challenge de l'année dernière; mais ce n'était pas très poussé, juste quelques traits de caractères communs chez les membres de différentes espèces. Ce n'est pas très important pour l'histoire au fond.
En fait, ça dépend de ce qu'on veut faire. Certains adorent créer des univers complexes; perso, si j'aime bien m'amuser avec les systèmes de magie, un peu la société, mais diviser mon monde entre différentes "races" ne m'attirent pas. Et en général, le degré de détail varie selon l'histoire que je veux raconter. Comme dit plus haut, c'est avant tout l'histoire qui m'importe quand je lis un livre. Certains vont peut-être lire de la fantasy pour le côté dépaysement; mais moi, ça va vite me lasser si derrière, je ne m'attache pas aux personnages ou que l'intrigue me laisse de marbre.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Comme je te disais sur mon challenge c'est un peu pareil que les messages précédents.
Dans mon premier jet, j'avais 6/7 races que je voulais très différentes, avec chacune plusieurs cultures dont on ne verrait qu'un morceau mais qui seraient bien présentes.
Finalement, à l'usage, je me suis rendu compte que c'était très difficile d'avoir un personnage secondaire important d'une autre race. Sa façon de s'exprimer, son faciès, les mots pour le décrire ... Tout doit être adapté.
Pour un écrivain débutant ça fait beaucoup. Je préfère axer ma réécriture sur un concept fort (l'Arche/les Fosses et l'utilisation de l'Arche pour créer des Ardents artificiel à la solde d'une religion toute puissante) plutôt que de me perdre dans ma première draft qui voyait s'affronter 3/4 races avec chacuns leurs propres intérêts.
Comme le dit Tsumire, l'idée n'est pas perdue pour autant !
Dans mon premier jet, j'avais 6/7 races que je voulais très différentes, avec chacune plusieurs cultures dont on ne verrait qu'un morceau mais qui seraient bien présentes.
Finalement, à l'usage, je me suis rendu compte que c'était très difficile d'avoir un personnage secondaire important d'une autre race. Sa façon de s'exprimer, son faciès, les mots pour le décrire ... Tout doit être adapté.
Pour un écrivain débutant ça fait beaucoup. Je préfère axer ma réécriture sur un concept fort (l'Arche/les Fosses et l'utilisation de l'Arche pour créer des Ardents artificiel à la solde d'une religion toute puissante) plutôt que de me perdre dans ma première draft qui voyait s'affronter 3/4 races avec chacuns leurs propres intérêts.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Quand j'y pense... j'ai un univers assez complexe mais qui s'est forgé sur près de quinze ans, à cogiter dans ma tête. Les personnages y sont nombreux, les "races" (je préfère le terme d'espèce plus approprié en fait), de même (6 sans compter mes dieux, 7 avec, sans compter les humains. Tiens... Je retrouve ce chiffre partout en fait ). Elles n'auront pas toutes un rôle prépondérant dans l'histoire, mais je m'amuse à bien les développer (je développe la dernière-née dans mon challenge d'ailleurs, tout en faisant faire un caméo très certainement à deux d'entre elles également, enfin une en tout cas, c'est sûr). Et malgré leurs caractéristiques assez différentes les unes des autres, elles gardent toutes un côté humain (dans le sens où elles sont toutes pétries par leurs émotions).
L'attachement à un personnage donné dans un roman ne vient pas, selon moi, de son origine ethnique ou autre. L'auteur doit simplement réussir à faire comprendre de quoi est faite l'âme de son personnage pour qu'elle trouve un écho dans celle du lecteur. C'est comme de la musique, lorsqu'on crée des accords, ils doivent être harmonieux.
Qui plus est, il existe un courant où la fantasy se veut réaliste (et je penche assez fort de ce côté d'ailleurs, je pense, avec toutes mes questions sur comment l'univers est fait, etc), où la magie est codifiée et ne permet pas tous les excès, ce qui permet de la réguler. C'est un domaine très vaste, la fantasy.
Le plus important, ça reste bien évidemment de se mettre à l'aise avec notre univers, nos personnages, etc. Et tout le reste viendra tout seul
L'attachement à un personnage donné dans un roman ne vient pas, selon moi, de son origine ethnique ou autre. L'auteur doit simplement réussir à faire comprendre de quoi est faite l'âme de son personnage pour qu'elle trouve un écho dans celle du lecteur. C'est comme de la musique, lorsqu'on crée des accords, ils doivent être harmonieux.
Qui plus est, il existe un courant où la fantasy se veut réaliste (et je penche assez fort de ce côté d'ailleurs, je pense, avec toutes mes questions sur comment l'univers est fait, etc), où la magie est codifiée et ne permet pas tous les excès, ce qui permet de la réguler. C'est un domaine très vaste, la fantasy.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
C'est si joliment dit. Et vrai, en plus.Vanilumi a écrit : ↑ven. févr. 14, 2020 10:45 pmL'attachement à un personnage donné dans un roman ne vient pas, selon moi, de son origine ethnique ou autre. L'auteur doit simplement réussir à faire comprendre de quoi est faite l'âme de son personnage pour qu'elle trouve un écho dans celle du lecteur. C'est comme de la musique, lorsqu'on crée des accords, ils doivent être harmonieux.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Je pense aussi que plus il y a de magie (ou de créatures surnaturelles), plus il y a de potentiels utilisables par les personnages, et plus ça complexifie l'histoire. Difficile de pleurer sur un perso blessé quand on trouve des potions de soin à tous les coins de rue. Du coup, si l'intrigue implique que ses blessures soient importantes, il faut aggraver ça en ajoutant (par exemple) un empoisonnement, ce qui complexifie tout, etc...
(Dans un autre genre : c'est pour ça que le téléporteur tombe tout le temps en panne dans Star Trek...).
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Les potions de soin, ça reste facile après comme ressort scénaristique ^.^ Les onguents, les baumes, les infusions, pourquoi pas, car ça a aussi ses limites (le fameux lait de pavot de Games of Thrones en est un bon exemple). Le tout, c'est de codifier.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Oui, ou alors il faut complexifier le système de magie/les potions. Ce qui suppose de bien y réfléchir en amont. Il peut y avoir des potions de soin; mais peut-être que les ingrédients sont difficiles à se procurer, que seule une élite peut la préparer, que cela demande des connaissances particulières… En gros, réfléchir aux contraintes d'utilisation du truc pour éviter le deus ex machina. Ce qui implique de complexifier l'univers derrière…Crazy a écrit : ↑sam. févr. 15, 2020 4:32 pmJe pense aussi que plus il y a de magie (ou de créatures surnaturelles), plus il y a de potentiels utilisables par les personnages, et plus ça complexifie l'histoire. Difficile de pleurer sur un perso blessé quand on trouve des potions de soin à tous les coins de rue. Du coup, si l'intrigue implique que ses blessures soient importantes, il faut aggraver ça en ajoutant (par exemple) un empoisonnement, ce qui complexifie tout, etc...
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Ou peu amener à un univers très codifié au niveau de magie/interaction magique à la Sanderson, ce qui n'est pas forcément au goût de tous
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Bien d'accord sur la remarque de Crazy. Si la magie est gratuite, il y a un risque de surenchère.Crazy a écrit : ↑sam. févr. 15, 2020 4:32 pmJe pense aussi que plus il y a de magie (ou de créatures surnaturelles), plus il y a de potentiels utilisables par les personnages, et plus ça complexifie l'histoire. Difficile de pleurer sur un perso blessé quand on trouve des potions de soin à tous les coins de rue. Du coup, si l'intrigue implique que ses blessures soient importantes, il faut aggraver ça en ajoutant (par exemple) un empoisonnement, ce qui complexifie tout, etc...
(Dans un autre genre : c'est pour ça que le téléporteur tombe tout le temps en panne dans Star Trek...).
Pour moi, il faut veiller à créer une balance, c'est-à-dire introduire une contrepartie dont le caractère néfaste est proportionnelle à la puissance de la magie invoquée. Tant que la magie a un prix, il me semble que même les potions de soins fonctionnent. S'il nécessaire de vider de son sang un nourrisson pour formuler la potion, le drame revient au premier plan, et on peut réamorcer des conflits autour de la décision ou non de boire une tel remède. Quelles seraient les conséquences sur le personnage ? Cet acte renforce-t-il sa caractérisation ? Alors, on ne va pas trembler pour le personnage s'il se prend une épée dans le bide... (quoique, un personnage de grande intégrité morale acceptera-t-il de boire la potion ? ) mais le recours de la magie aura alors des conséquences irrévocables sur ledit personnage et sur le regard que portera le lecteur sur lui.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Ça s'éloigne un peu de la question initiale mais oui, il faut.
C'est la théorie des trois axes de la magie de Tom Dullemond : rareté, difficulté et prix.
Si le prix est très faible, la difficulté aussi et que le truc est hyper courant, tu enlèves tous les enjeux de tes péripéties.
Un bon exemple serait la Belgariade
C'est la théorie des trois axes de la magie de Tom Dullemond : rareté, difficulté et prix.
Si le prix est très faible, la difficulté aussi et que le truc est hyper courant, tu enlèves tous les enjeux de tes péripéties.
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Re: Ecrire la fantasy, comment doser le fantastique ?
Ça s'éloigne un peu mais ça découle de la question de base (doser la magie, tout ça). Mais c'est sûr que si La Belgariade se présente comme ça, c'est pas hyper intéressant. Je fais un parallèle aussi avec Dragon Ball (Z, surtout) où j'en venais à ne même plus me tracasser pour la mort des personnages (tout le drame autour était jeté aux orties) à cause de ces fameuses Balls... qui avaient le pouvoir de ressusciter les morts et qui étaient très mal codifiées (on passe d'1 résurrection/personnage maximum à plusieurs, en faisant des détours par d'autres planètes, etc. Ça en devenait ridicule au possible )
Le principe de Dullemond s'applique aux personnages aussi, je suppose ? Du moins, dans l'idée, de faire des quotas de dépense magique pour tel sort pour le personnage X qui possède Y réserve d'énergie magique en tout, et une durée de recharge de Z. Je me rends compte en lisant ça que j'ai des personnages un peu "au-dessus" (même si ça se justifie) mais qui possèdent tout de même des faiblesses ou des contraintes liées à leur utilisation de la magie.
Travailler son univers et le complexifier, ça reste quand même que du bonheur quand on réfléchit posément aux questions de fond
Le principe de Dullemond s'applique aux personnages aussi, je suppose ? Du moins, dans l'idée, de faire des quotas de dépense magique pour tel sort pour le personnage X qui possède Y réserve d'énergie magique en tout, et une durée de recharge de Z. Je me rends compte en lisant ça que j'ai des personnages un peu "au-dessus" (même si ça se justifie) mais qui possèdent tout de même des faiblesses ou des contraintes liées à leur utilisation de la magie.
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