On devait avoir des skateboards qui flottent, des voitures qui volent, et tous porter nos pantalons à l'envers.Mariedelabas a écrit : ↑ven. mai 15, 2020 12:33 pmEt finalement ce doit être rigolo de revoir par ex Retour vers le futur en voyant ce qu'ils imaginaient alors du monde futur pour les personnages que nous avons connu en vrai
Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Je crois que ça arrive souvent, dès qu'on écrit contemporain ou proche. Enfin, moi, ça m'est arrivé tout le temps sur mes projets. Au début, ma première réaction, c'était et plus tard... (*f... it*) Entre le moment où on commence à écrire un roman et celui où il se retrouve publié...Mariedelabas a écrit : ↑mer. mai 06, 2020 4:07 pmJe ne sais pas si quelqu'un à déjà abordé le sujet, mais je suis bien embêtée.
J'ai en cours de corrections (deuxième correction après une alpha off, donc gros travaux de structuration possibles) un roman de fantastique contemporain, qui se passe à Clermont Ferrand, de nos jours (enfin, c'était l'idée ). Il y est question d'un fan-club d'un groupe de rock, on parle université, concerts, bars… vous voyez où je veux en venir.
Ce qui compte le plus, c'est quels sont les éléments qui sont vraiment importants dans ton récit. Le reste, quasiment tout s'adapte. Ou alors tu laisses en l'état. Il me semble que Christophe Lambert avait eu des problèmes semblables avec Titanic 2012, réédité, et ils se posaient la question (entre autres) avec l'éditeur, de changer... le titre. Finalement ils ont laissé tel quel. Je crois que c'est expliqué en préface, je ne me souviens plus bien.
Sur mes projets, j'ai eu droit à peu près tout. Même par rapport à un roman lointain sur un autre monde, il pouvait y avoir des allusions involontaires (je pourrai toujours te raconter une anecdote spéciale Aventuriales ) Sur du contemporain, c'est très important pour l'auteur de situer précisément où et quand ça se passe. Le lecteur, la plupart du temps, ne fera pas cet effort de repères, il va s'attacher à l'histoire, aux personnages et à leur traitement... Par contre si en tant qu'auteur tu ne fais pas cet effort, le lecteur risque de s'en rendre compte. Ingrat. Il ne le voit que si ça pose problème.
J'espère qu'il sera prêt bientôt !
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
J'avoue que j'ai les mêmes types d'interrogations pour mes personnages de lycéens que j'ai écrit en 2012 et qui n'utilisent jamais de téléphones portables ni d'ordinateurs et passent leur temps à écrire sur leur carnet papier. Et sans que ça choque personne. J'ai beaucoup réfléchi pour me demander si je devais préciser l'année et si ça intéressera les jeunes d'aujourd'hui une époque sans internet, sans ordinateur, sans téléphone
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Je pense que les jeunes ne liront pas beaucoup de romans quoi qu'il en soit, pas à cause du fait que les romans n'avaient pas de téléphones dans leurs lignes, mais juste parce qu'on n'est plus dans une société où l'écrit est valorisé. C'est l'époque des podcasts et des videos youtube et des séries Netfix... On revient à une sorte de tradition orale, finalement. Qui a son intérêt, je ne dénigre pas, car ça touche beaucoup plus de gens, mais ça va poser des problèmes de démocratie si la population est de moins en moins éduquée à comprendre, analyser un discours. L'apprentissage et la pratique de la lecture permet cela alors qu'on peut regarder passivement une video youtube sans réfléchir... et de toute façon, on n'apprend pas à nos gamins à analyser un film, une série, une vidéo.
Lire devient une activité très marginale dans la société. Et je suis assez inquiète quand je vois certains de mes élèves qui, à 17 ans, en 1ere ou terminale, ne comprennent pas le contenu d'un article de presse régionale. Et c'est pas une caricature, c'est ce que je constate vraiment. Ils savent déchiffrer. Ils ne sont pas analphabètes, mais ils comprennent le texte écrit, comme nous nous arrivons à lire dans une langue étrangère que nous avons appris 3h par semaine durant quatre ans sans jamais aller pratiquer dans le pays.
Ca va être ça, le gros problème, à mon avis... parce que les téléphones pourraient être des supports de lecture si on le voulait. J'ai rien contre l'accès à la culture par le biais oral, c'est un formidable moyen de vulgarisation, mais l'écriture et la lecture reste indispensable pour réfléchir véritablement, créer des connaissances, les conserver, les comparer...
Lire devient une activité très marginale dans la société. Et je suis assez inquiète quand je vois certains de mes élèves qui, à 17 ans, en 1ere ou terminale, ne comprennent pas le contenu d'un article de presse régionale. Et c'est pas une caricature, c'est ce que je constate vraiment. Ils savent déchiffrer. Ils ne sont pas analphabètes, mais ils comprennent le texte écrit, comme nous nous arrivons à lire dans une langue étrangère que nous avons appris 3h par semaine durant quatre ans sans jamais aller pratiquer dans le pays.
Ca va être ça, le gros problème, à mon avis... parce que les téléphones pourraient être des supports de lecture si on le voulait. J'ai rien contre l'accès à la culture par le biais oral, c'est un formidable moyen de vulgarisation, mais l'écriture et la lecture reste indispensable pour réfléchir véritablement, créer des connaissances, les conserver, les comparer...
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Je ne suis pas aussi pessimiste. En tout cas, dans le cadre de mon métier (bibliothécaire jeunesse), je vois encore passer beaucoup de jeunes lecteurs, dont certains gros lecteurs. Tout n'est pas perdu
Mais cela sort un peu (beaucoup) du sujet.
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Brekekekex koax koax !
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Huer soir j'ai eu une révélation : je suis dans ce cas moi aussi. Certes je suis des sorciers qui font leurs propres trucs, mais ils évoluent quand même dans leur monde. J'ai même une infirmière dans les personnages. Et une ou deux scènes dans un bar ou un café.
Bon, après, je pense que je dirai que ça se passe en 2018 au pire (date à laquelle j'ai entamé la première version), mais après je ne pense pas que ça me touchera trop de toute façon (c'est surtout les mesures barrières qui toucheraient mes personnages, moins le reste, et je ne pense pas que ça nous restera, surtout si le virus disparaît).
Bon, après, je pense que je dirai que ça se passe en 2018 au pire (date à laquelle j'ai entamé la première version), mais après je ne pense pas que ça me touchera trop de toute façon (c'est surtout les mesures barrières qui toucheraient mes personnages, moins le reste, et je ne pense pas que ça nous restera, surtout si le virus disparaît).
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Je crois que c'est un peu illusoire de chercher à ce que son histoire soit toujours la plus actuelle et la plus contemporaine possible ! Fixer un repère dans le temps, même si ce n'est pas utile pour le propos de l'histoire, au moins ça règle le problème... Il y a une époque à respecter à peu près, et c'est tout.
Ou alors, il faut écrire, corriger et publier... très vite, pour tout le temps surfer sur l'actualité...
Ou alors, il faut écrire, corriger et publier... très vite, pour tout le temps surfer sur l'actualité...
Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Oui mais l'actualité impacte rarement autant nos vies (et celle du monde entier) de la sorte, donc je trouve la question fort légitime en fait !
Pour moi le problème ne se pose pas vu que je ne fais que de l'imaginaire, mais c'est sûr que les trucs contemporains devront peut être aborder le sujet, même si un récit avec des personnages confinés ça me semble très casse-tête comme concept haha
Pour moi le problème ne se pose pas vu que je ne fais que de l'imaginaire, mais c'est sûr que les trucs contemporains devront peut être aborder le sujet, même si un récit avec des personnages confinés ça me semble très casse-tête comme concept haha
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Franchement, quand on regarde en arrière, et pas si loin, il y a eu des actualités incroyables et/ou terribles qui ont impacté durablement nos vies.
Le 11 septembre, les guerres... Je pense que des auteurs plus anciens pourraient nous citer facilement des changements majeurs qu'ils ont traversé au cours de leurs parcours d'écrivain ?
De toute façon, et c'est souvent triste, l'actualité dépasse de loin la fiction...
Le 11 septembre, les guerres... Je pense que des auteurs plus anciens pourraient nous citer facilement des changements majeurs qu'ils ont traversé au cours de leurs parcours d'écrivain ?
De toute façon, et c'est souvent triste, l'actualité dépasse de loin la fiction...
Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Moi j'ai un exemple en tete qui a impacté énormément la vie des gens, c'est le sida et tout le monde a oublié....
tout le monde a oublié que c'était 100 % mortel, avec un million de morts annuels, ( 1 million ! 36 millions au total ! ). Que des pays ont eu jusqu'à 25 % de leur population touchée, dont des enfants... sans traitement. Que ça a modifié nos habitudes intimes profondément durant une vingtaine d'années. Je peux vous dire qu'à la fin des années 80, le sexe = peur de la mort. C'était pas Tinder...
et, au final, ça n'a été le sujet central de la littérature ou du cinéma que bien quinze ans après le début du SIDA... La film Philadelphia est l'un des rares films grand public sur le sujet. Par contre ça été un vecteur essentiel du mouvement LGBT qui face à l'urgence se sont organisées, car les gens crevaient, réellement. Pas 1%... 100 % ! Et les médecins ne savaient absolument rien ! Certains refusaient de soigner les seropo. Lepen réclamaient de les interner dans des sidatoriums... si aujourd'hui, il y a eu un progrès assez net sur les luttes lgbt et leur représentation dans la littérature, le cinéma, même si c'est loin d 'être parfait et que c'est encore précaire, c'est en grande partie grace au sida donc ça été une conséquence "positive" au final, inattendue... on partait de la cage aux folles quand même.
Le sida a changé beaucoup de choses chez la jeunesse de l'époque dont j'ai fait partie.
Je crois que le covid 19 le fera aussi, mais pas parce que l'épidémie est dangereuse (elle est deux fois moins mortelle au final que la grippe de 2017-2018 : qui en a entendu parler ? 600 000 morts) mais parce qu'il s'est organisé dans nos pays européens, (enfin pas tous, l'Allemagne, la suède, mais le Portugal ou l'Islande aussi n'ont pas paniqué et résultat ont eu beaucoup moins de morts) une grande peur.
Ce confinement va faire des dégats considérables chez les gosses et les ados à qui on aura appris à avoir peur de l'autre pour certains au moment où ils apprennent à découvrir l'intimité. On apprend la peur de son voisin aux gosses aujourd'hui alors que l'épidémie est derrière. Ca va avoir des conséquences psychologiques inévitables : angoisses, phobies, dépressions. ca va avoir des conséquences comportementales de je ne sais quel ordre mais la peur amène rarement de réponses positives, dans les faits. Voir jamais. Soit on fuit, soit on agresse. mettez ça à l'oeuvre dans une société, dans sa jeunesse... sans parler du fait de les avoir empêchés de jouer, socialiser, sortir, se dépenser durant des mois alors que ce sont des choses vitales pour des gamins.
Vous savez, on a les exemples des guerres d'aujourd'hui ou d'hier où les gens ont vécu la peur, l'enfermement, ça produit des fous. les gens deviennent fous de peur. On a commencé à le voir...des gens ont fait des délires, liés à l'angoisse, à l'enfermement, l'isolement... et ce n'est que le début car on sait que les traumatismes c'est au long cours que ça se joue. Dans dix ans, y'aura encore des séquelles si on ne fait rien. Les réfugiés des camps de concentration avaient des traumatismes terribles, mais ils ont eu la chance de vivre une période plutot très positive après... tel que ça se dessine, ça ne va pas être le cas, malheureusement pour nous. Alors oui, je dresse un tableau noir, on verra peut-être ressortir des choses positives comme finalement pour le sida, mais ça va être beaucoup plus dur.
Et ces conséquences sur les jeunes particulièrement, je crois qu'il faudra pas l'oublier, en tant qu'auteurs. plus vite on en parlera, plus vite on en guérira. Ce qui me fait peur c'est qu'on est une société vieille... et j'ai peur qu'on s'en moque de cette jeunesse. J'ai eu 15 ans, durant la période du sida, mais j'aimerais pas avoir 15 ans aujourd'hui...
tout le monde a oublié que c'était 100 % mortel, avec un million de morts annuels, ( 1 million ! 36 millions au total ! ). Que des pays ont eu jusqu'à 25 % de leur population touchée, dont des enfants... sans traitement. Que ça a modifié nos habitudes intimes profondément durant une vingtaine d'années. Je peux vous dire qu'à la fin des années 80, le sexe = peur de la mort. C'était pas Tinder...
et, au final, ça n'a été le sujet central de la littérature ou du cinéma que bien quinze ans après le début du SIDA... La film Philadelphia est l'un des rares films grand public sur le sujet. Par contre ça été un vecteur essentiel du mouvement LGBT qui face à l'urgence se sont organisées, car les gens crevaient, réellement. Pas 1%... 100 % ! Et les médecins ne savaient absolument rien ! Certains refusaient de soigner les seropo. Lepen réclamaient de les interner dans des sidatoriums... si aujourd'hui, il y a eu un progrès assez net sur les luttes lgbt et leur représentation dans la littérature, le cinéma, même si c'est loin d 'être parfait et que c'est encore précaire, c'est en grande partie grace au sida donc ça été une conséquence "positive" au final, inattendue... on partait de la cage aux folles quand même.
Le sida a changé beaucoup de choses chez la jeunesse de l'époque dont j'ai fait partie.
Je crois que le covid 19 le fera aussi, mais pas parce que l'épidémie est dangereuse (elle est deux fois moins mortelle au final que la grippe de 2017-2018 : qui en a entendu parler ? 600 000 morts) mais parce qu'il s'est organisé dans nos pays européens, (enfin pas tous, l'Allemagne, la suède, mais le Portugal ou l'Islande aussi n'ont pas paniqué et résultat ont eu beaucoup moins de morts) une grande peur.
Ce confinement va faire des dégats considérables chez les gosses et les ados à qui on aura appris à avoir peur de l'autre pour certains au moment où ils apprennent à découvrir l'intimité. On apprend la peur de son voisin aux gosses aujourd'hui alors que l'épidémie est derrière. Ca va avoir des conséquences psychologiques inévitables : angoisses, phobies, dépressions. ca va avoir des conséquences comportementales de je ne sais quel ordre mais la peur amène rarement de réponses positives, dans les faits. Voir jamais. Soit on fuit, soit on agresse. mettez ça à l'oeuvre dans une société, dans sa jeunesse... sans parler du fait de les avoir empêchés de jouer, socialiser, sortir, se dépenser durant des mois alors que ce sont des choses vitales pour des gamins.
Vous savez, on a les exemples des guerres d'aujourd'hui ou d'hier où les gens ont vécu la peur, l'enfermement, ça produit des fous. les gens deviennent fous de peur. On a commencé à le voir...des gens ont fait des délires, liés à l'angoisse, à l'enfermement, l'isolement... et ce n'est que le début car on sait que les traumatismes c'est au long cours que ça se joue. Dans dix ans, y'aura encore des séquelles si on ne fait rien. Les réfugiés des camps de concentration avaient des traumatismes terribles, mais ils ont eu la chance de vivre une période plutot très positive après... tel que ça se dessine, ça ne va pas être le cas, malheureusement pour nous. Alors oui, je dresse un tableau noir, on verra peut-être ressortir des choses positives comme finalement pour le sida, mais ça va être beaucoup plus dur.
Et ces conséquences sur les jeunes particulièrement, je crois qu'il faudra pas l'oublier, en tant qu'auteurs. plus vite on en parlera, plus vite on en guérira. Ce qui me fait peur c'est qu'on est une société vieille... et j'ai peur qu'on s'en moque de cette jeunesse. J'ai eu 15 ans, durant la période du sida, mais j'aimerais pas avoir 15 ans aujourd'hui...
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
C'est très vrai. Sur le SIDA, au début, il y avait énormément de tabou, de fausses informations (sans doute plus qu'au sujet de la COVID-19...)ilham a écrit : ↑dim. mai 17, 2020 8:19 amMoi j'ai un exemple en tete qui a impacté énormément la vie des gens, c'est le sida et tout le monde a oublié....
tout le monde a oublié que c'était 100 % mortel, avec un million de morts annuels, ( 1 million ! 36 millions au total ! ). Que des pays ont eu jusqu'à 25 % de leur population touchée, dont des enfants... sans traitement. Que ça a modifié nos habitudes intimes profondément durant une vingtaine d'années. Je peux vous dire qu'à la fin des années 80, le sexe = peur de la mort. C'était pas Tinder...
et, au final, ça n'a été le sujet central de la littérature ou du cinéma que bien quinze ans après le début du SIDA... La film Philadelphia est l'un des rares films grand public sur le sujet.
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
Tout à fait, je viens de lire un article consacré aux conséquences du confinement et de l'épidémie sur les jeunes, qui arrive exactement aux mêmes conclusions qu'Ilham. Pour un ado qui vit intensément chaque jour de sa vie, un mois est un an et 3 mois de perdus, c'est terrible.
Je me souviens aussi très bien du Sida, des tabous autour de la maladie, des préjugés contre les LGBT. Au début, j'avais 12 ans et je ne comprenais rien à tout cela ; puis dans les années 90, la peur restait très forte chez les ados et encore plus chez nos parents (on m'enfermait carrément à la maison pour être sûr que je ne couche avec personne, un confinement avant l'heure qui laisse des traces durables… )
Je me souviens aussi très bien du Sida, des tabous autour de la maladie, des préjugés contre les LGBT. Au début, j'avais 12 ans et je ne comprenais rien à tout cela ; puis dans les années 90, la peur restait très forte chez les ados et encore plus chez nos parents (on m'enfermait carrément à la maison pour être sûr que je ne couche avec personne, un confinement avant l'heure qui laisse des traces durables… )
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Re: Avant et après ce fichu Coronavirus...nos histoires
C'est bien pessimiste! A cet âge-là, on récupère vite et on oublie vite, sauf vrai gros trauma. Je pense que ce que dont les gens vont se souvenir n'est pas encore arrivé: la crise économique.un mois est un an et 3 mois de perdus
Pareil. Heureusement qu'il n'y avait pas encore facebook!Je me souviens aussi très bien du Sida, des tabous autour de la maladie, des préjugés contre les LGBT.