Pour répondre à ce genre de questions, j'utilise généralement l'astuce classique de remplacer "je" par "il" dans ma phrase.
Ici, ça nous donne donc :
"Une chance qu'il n'ait pas dérapé dans le fleuve." (donc subjonctif)
Un passé composé aurait donné :
"Une chance qu'il n'a pas dérapé dans le fleuve." où on se rend compte tout de suite que ce n'est pas le bon temps qui est employé.
Je verrais plutôt du subjonctif que de l'indicatif. Même si on sait qu'on n'a pas dérapé (fait avéré), on est quand même dans le domaine de la supposition (j'aurai pu déraper).
Koïnsky a écrit :Je verrais plutôt du subjonctif que de l'indicatif. Même si on sait qu'on n'a pas dérapé (fait avéré), on est quand même dans le domaine de la supposition (j'aurai pu déraper).
Moi aussi, j'aurais mis le subjonctif, mais j'ai vérifié deux fois (Dont sur antidote et internet) et à chaque fois on disait indicatif. Cependant, l'indicatif me gêne aussi. J'ai cherché dans une grammaire, mais la tournure n'y était pas.
Modifié en dernier par Ermina le mer. mai 18, 2011 10:06 am, modifié 1 fois.
Heu... c'est vraiment un avis de non-spécialiste que je donne là, mais "C'est une chance que je ne suis pas tombée dans le lac." me paraît tout autant bizarre que "Une chance que je ne suis pas tombée dans le lac !". Dans les deux cas, je mettrais "C'est une chance que je ne sois pas tombée dans le lac."
Je ne crois pas dire trop de bêtise en pensant que l'indicatif et le subjonctif sont tous les deux corrects. On le voit quand on remplace le "je" par une autre personne, et aussi si on ajoute "c'est ... que ..."
Entre "(c'est) une chance que je ne suis pas tombée dans le lac !" et "(c'est) une chance que je ne sois pas tombé dans le lac" rien ne me semble choquant
On peut choisir selon de la valeur de l'action, le subjonctif ajoute une nuance d'incertitude, l'indicatif est dans le réel. Tout dépend de l'intention, et de la suite !
Je penche pour le subjonctif. En plus là c'est du subjonctif présent, c'est assez joli et habituel.
Pas comme le subjonctif imparfait (je suis dedans jusqu'au cou).