Partance a écrit :Mais mais mais ... Comment je vais faire pour décider "Voilà, aujourd'hui je sais qu'il n'y a plus rien à faire, tout est (presque) parfait" ?
A chaque fois que j'ouvre le fichier (frénétiquement), je vois des virgules à bouger, des verbes à modifier, des phrases à couper. Juste ciel, c'était finalement plus simple d'écrire !! Le pire c'est que je ne change même pas le fond, mais la forme, encore, encore et toujours ! Ca doit faire la 3ème fois que je me relis... >.<" (bon les corrections sont moins importantes, mais il y en a encore!)
Je ne crois pas qu'il y en ait, mais si quelqu'un le trouve, signalez-le moi et je déplacerai celui-ci.Swald a écrit :A mon avis, cette question mérite bien un fil (s'il n'existe pas déjà, mais j'ai un sens de l'orientation désastreux et je ne pourrais pas t'aider à le dénicher)
D'abord, félicitations, Partance !
Ensuite... Bienvenue au club des corrigeurs fous !
Corriger son texte, c'est une excellente chose, c'est absolument nécessaire. Il y a mille manières de se corriger (pendant l'écriture, après, pendant et après, par la relecture de A à Z, ou par pages au hasard, ou paragraphe par paragraphe...) Mais un auteur qui estime pouvoir s'en passer se trompe lourdement.
Cependant... Il y a un moment où il faut savoir s'arrêter et tourner la page, sans quoi, on reste bloqué sur son roman alors que d'autres attendent peut-être d'éclore sous nos doigts.
Alors, je pourrais te dire qu'il y a un moment où tu sens que ton texte n'a plus besoin de correction... mais je te mentirais. Je pourrais te dire qu'un projet chasse l'autre et que si tu commences une nouvelle histoire, tu laisseras celle-ci... mais je te mentirais. En fait, tu auras le plus grand mal à commencer une nouvelle histoire tant que tu corrigeras encore celle-ci
Il en existe peut-être d'autres, mais moi, je ne connais que deux moyens de lutter contre le syndrome du corrigeur fou :
1) soit tu envoies ton texte à un éditeur (mais attention, en cas de refus, la tentation de la correction risque de reprendre le dessus)
2) soit tu en arrives à un point où le texte te sort pas les yeux à un tel point que tu n'en peux plus et que tu arrêtes...