– J'utilise dès le départ l'idée d'une fraude à l'assurance. En fait, c'est la raison pour laquelle les parents de mon héroïne sont morts. Ils ont tenté d'entuber "Totale Assurance" (grosse assurance multinationale), qui a envoyé une sorte de commando pour les impressionner et un accident s'est produit. Donc, je suis contente que ton message confirme cette option.Stef a écrit :Donc essaie de creuser la question des faux ? (fausses factures, faux certificats etc. qui pourraient nuire à un concurrent en le forçant à donner suite à un sinistre, alors que cela repose sur des éléments qui ne se sont pas produits ? etc.)
– Comme le suggère mon ami, j'ai utilisé le coup de la campagne de communication, je pense qu'en effet c'est un sacré coup dur, même s'il n'est pas décisif.
– Je pense aussi mettre une scène avec une clause foireuse (avec le coup des 50 fenêtres à fermer), mais ce sera anecdotique.
Et Francis, tu assures, c'est merveilleux !
Ta daaaaaaaFrancis Ash a écrit :ton problème scénaristique n'est pas simple à résoudre, mais je vais tâcher de t'apporter mes lumières.
Oui, c'est exactement ça. L'histoire se passe en France, mais dans une France alternative, puisque le Parti Zéro Risque a pris le pouvoir et que la sécurité est devenu la première priorité nationale. Les compagnies d'assurance jouent donc un rôle primordial dans le paysage public et politique.L'assureur que tu as décrit se rapprocherait à mes yeux d'une société comme Axa. Ils assurent aussi bien des pros que des particuliers, et un peu dans tous les domaines. C'est leur métier de base, mais aujourd'hui, les assureurs sont aussi des banquiers dans le sens ou ils proposent des placements financiers, dont ils assurent souvent la gestion eux-mêmes (ils recrutent pour ça des équipes de spécialistes du marché, créent des produits d'épargnes plus ou moins risqués... Comme une banque, quoi.)
Dans mon histoire Totale Assurance (groupe international) veut attaquer Vaz assurance (groupe national). Donc je crois qu'on peut imaginer qu'Axa attaque la MAIF pour faire un parallèle.
=> C'est une piste à creuser, de faire courir une rumeur, sur internet par exemple, comme quoi l'assureur minore les remboursements. Mon héroïne pourrait, par exemple, se procurer un exemplaire d'une note ou d'un règlement intérieur qui montre des méthodes de management interne douteuses.En tout état de cause, une attaque frontale d'un assureur sur un autre a peu de chance de fonctionner. Faire baisser le prix des assurances auto ou flottes de véhicules pour lui prendre des parts de marché peut fonctionner, mais en terme d'assurance, le prix ne fait pas tout. Les clients seront très attachés à la prestation et au contenu des garanties.
Les meilleurs solutions sont à mon avis les suivantes :
1- attaquer la fiabilité : faire courir des rumeurs selon lesquelles l'assureur ne rembourse pas, ou minore les remboursements, à une assistance juridique minable qui fait perdre les procès de ses clients... Manoeuvre risquée car hautement condamnable, mais potentiellement efficace si l'image de la cible est déjà un peu écornée par des évènements précédents.
=> Comme mon héroïne est en contact avec la Directrice de Vaz Assurance, elle pourrait aussi essayer de la piéger en enregistrant certaine de ses paroles pour créer une fausse rumeur (insolvabilité=> rachat éventuel de Vaz Assurance par Totale).
=> Cette piste me semble difficile à creuser, car je ne vois pas comment mon héroïne pourrait y jouer un rôle. Elle est trop jeune (18 ans) pour qu'on lui confie un poste à haute responsabilité soudainement avec la possibilité de gérer un portefeuille.2- attaquer au portefeuille, donc aux fonds communs de placement gérés par l'assureur, voire aux capitaux de l'assureur. Il "suffit" de placer un homme de confiance à la tête d'un des départements de gestion de portefeuille et de lui faire jouer les Jérôme Kerviel. Je pourrai rentrer dans les détails si tu choisis cette option. Le gars qui remplira cette mission sera grillé à vie. Gardons à l'esprit que Kerviel s'en sort bien, parce que son ex-employeur à lui aussi quelques casseroles au derrière. Si l'employeur est clean et que l'employé lui fait perdre 5 milliards, et qu'en outre ça coule la boîte, c'est un délit autrement plus répréhensible.
Dans le cas d'une voîte comme Axa, à ma connaissance, ils gèrent la plupart de leurs actifs eux-même.
Dans le cadre d'une assurance mutualiste, qui a moins de services de gestions, il y a des partenariats avec des banques pour gérer leurs actifs. Ici, un des points à déterminer c'est est-ce que tes sociétés d'assurances sont côtées en bourse ou pas, si elles gèrent leurs actifs en interne ou pas.
=> Là aussi, j'aurai du mal à faire intervenir mon héroïne de façon crédible. Je pense que la première piste, celle de fausses rumeurs, est la meilleure3- selon ou tu places ton scénar, attaquer le réassureur peut être un plus : tu prives la cible de parachute. Cette attaque seule ne suffit pas, mais couplée aux deux autres, elle garantit que l'assureur cible ne pourra pas se relever.
Tu m'as énormément aidée, Francis, mille mercis !
Si tu es d'accord, j'aimerais bien creuser la première piste avec toi.